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2e édition de la journée régionale de l'élevage biolgique : les Tarines de l’Embrunais, hôtesses du jour

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Le 6 décembre, la ferme Lagier a accueilli les participants à cet événement pour une matinée riche en informations et en échanges

Mardi 6 décembre au matin. La froidure mord les joues, mais quel beau spectacle offert par Dame Nature depuis la ferme Lagier, au hameau des Rencureaux, commune de Saint-André-d’Embrun.

La veille, une modeste chute de neige a enveloppé les paysages et, à l’ouest, la nappe de la retenue de Serre-Ponçon rompt cette parure blanche de ses eaux bleutées. Ne boudons pas notre plaisir en ajoutant au bucolique un brin de romantique ! Et parlons biologique. Au menu de la matinée proposée par les partenaires de cette nouvelle présenta-tion de l’élevage « bio », sous la houlette de Sébastien Guion, technicien de la chambre d’agriculture des Hautes-Alpes, il a été question de séchage en grange, d’autonomie alimentaire, d’un point sur l’évolution de la réglementation applicable en bio, de la Pac 2023. 

Une visite du Gaec de la Petite Tarine a précédé le petit buffet proposé aux participants et qui clôturait la rencontre. Parmi eux, des éleveurs bien sûr, des jeunes gens en formation à l’ADFPA de Gap. 

De ce véritable balcon sur la vallée de la Durance et la ville d’Embrun, Alexandre Lagier, son père Gilbert et Catherine Peyrot, les trois associés du groupement agricole, ont exposé leur approche d’une exploitation jadis conventionnelle puis convertie en bio depuis 1998. Gilbert avait pris la suite de son père, André, en 1985 ; Alexandre l’a rejoint en 2004 et Catherine, sa compagne, a complété le trio en 2014. Le parcellaire de l’exploitation est situé entre 1 100 m et 1 400 m ; elle compte une centaine d’hectares, herbages et céréales ; le cheptel est aujourd’hui de 110 bêtes, dont 46 vaches laitières. Ici, règnent en maîtresses les tarines, race montagnarde parfaitement adaptée au territoire et à son relief, y compris lors de la période d’estive, qui dure quatre mois.

Pour compléter la carte d’identité de l’exploitation, citons Alexandre Lagier  : « Nous recherchons l’autonomie alimentaire maximale, c’est une question de maîtrise et de rentabilité. L’autonomie fourragère est réalisée et nous cultivons des céréales ».

(…)

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 425 du vendredi 16 décembre 2022