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Ajuster son itinéraire technique pour assurer sa rentabilité

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Le blé dur n’est pas facile à cultiver en bio, bien conduit, il peut néanmoins s’avérer être plus rentable que le blé tendre. Des essais ont été réalisés par Arvalis, Agribio 04 et la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône.

Dans le cadre du projet « Biodur-Paca » financé par la région Paca et l’Union européenne Arvalis, Agribio 04 et la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence et des Bouches-du-Rhône ont mené des essais et ont pu faire quelques préconisations en climat méditerranéen.

La moisson 2022 restera probablement pour un bout de temps dans les annales climatiques par sa sécheresse exceptionnelle, combinée à des chaleurs exceptionnellement précoces. Il en résulte un stress, hydrique puis thermique, continu sur les blés non irrigués.

Sur les essais variétaux menés à Dauphin dans les Alpes-de-Haute-Provence, la chute de rendement sur le blé dur est de 34 % par rapport à la moyenne des trois années antérieures. Les 23 quintaux/ha mesurés, toutes variétés confondues, témoignent d’un fort impact climatique sur l’ensemble des composantes de rendement, en plus d’un niveau important de stress azoté, caractéristique de l’essentiel des systèmes bio. Fait notable cette année : les températures précoces supérieures à 30°C mi-mai ont très probablement eu un impact sur la fertilité d’épis (avortement des fleurs à floraison), et ensuite, en juin, sur le remplissage du grain (faibles PMG).

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La restitution du projet a eu lieu le 06 septembre à Arles et le 07 septembre à Forcalquier le diaporama de cette restitution est disponible en cliquant ici.

 

Mathieu Marguerie, Arvalis, en collaboration avec Clémence Rivoire,
Agribio 04 ; Sarah Parent & Marwa Ben Omrane,

CA04 et François Martin, CA13