Concours agro-écologiques : Quand la montagne offre un spectacle aussi exceptionnel qu’utile

Qui sera à même de succéder au Gaec Varsinc Bonnabel sur le podium du concours général agricole des pratiques agro-écologiques en 2022 ? 

Telle est la question à laquelle devaient essayer de répondre les deux jurys départementaux du concours co-organisé par la Chambre d’agriculture et les parcs des Écrins et du Queyras depuis le début du mois de juin.

Ils ont d’abord arpenté les prairies des Écrins puis celles du Queyras. Au total ils ont visité 17 parcelles pour déterminer les deux représentants haut-alpins dans la catégorie prairie permanente de fauche qui iront représenter leur territoire au Salon de l’agriculture de Paris en 2022. 

Jeudi 17 juin, rendez-vous était notamment donné à L’Argentière sur les terres de Vincent Bellot qui exploite avec sa famille plusieurs prairies naturelles. Le jury présidé par Marcel Chaux, le maire de Puy-Saint-Vincent était composé d’un garde du Parc, d’un écologiste botaniste, d’un conseiller de la Chambre d’agriculture 05 et d’une représentante du parc naturel régional des Écrins.

Une analyse attentive

Toute la petite troupe savait exactement ce qu’elle avait à faire une fois arrivée sur la parcelle. Tous se sont égayés d’un côté et de l’autre le regard à l’affût, stylo en main pour reporter leurs observations au travers d’une grille d’analyse des propriétés de la parcelle.

C’est ce regard croisé de spécialiste qui permet d’aboutir à une appréciation argumentée et partagée sur l’équilibre agriécologique des parcelles visitées.

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Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 393 du vendredi 25 juin 2021