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Découverte : De l’orge semée dans le lac de Serre-Ponçon

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Dans la lutte contre les vents de sable qui sévissent en amont de la grande retenue artificielle, la céréale cultivée notamment dans l'antiquité grecque vient à la rescousse des hommes

 

Chaque année, entre les mois de février et juin, la queue de retenue est soumise au phénomène des « vents de sable », lesquels occasionnent une forte gêne paysagère et, davantage encore, pour les habitants du secteur concerné. Il s’agit essentiellement des communes de Crots et de Baratier, situées dans l’axe du vent provenant du sud, et, à un moindre degré d’Embrun et de Savines-le-Lac. Cette dernière est touchée quand l’orientation du vent s’inverse, soufflant d’est en ouest.

Parmi la population, certaines personnes souffrent alors de problèmes respiratoires engendrés par la poussière soulevée dans l’air.  Plus généralement, les sédiments emportés sont une nuisance qui devient insupportable en certaines occasions dans un secteur qui plus est fortement touristique. Évidemment, cette situation embarrassante est prise en compte par EDF, gestionnaire du barrage et de la retenue, ainsi que par le Syndicat mixte d’aménagement et de développement de Serre-Ponçon (Smadesep) auquel EDF a délégué une partie de sa gestion.

Ce phénomène des « vents de sable » n’est apparu que plusieurs décennies après l’avènement de la retenue artificielle en 1961. Sans doute que des années ont été nécessaires aux dépôts d’alluvions et de limons de la Durance pour que surviennent ces déplacements aériens. Si les vents sont très prisés par les usagers des activités nautiques quand le lac est plein, ils sont maudits en période de basses eaux. C’est le lot du lac artificiel qui répond à trois missions, rappelons-les : maîtriser les crues de la rivière, produire de l’énergie électrique, subvenir aux besoins en eau de l’agriculture provençale.

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 412 du 13 mai 2022