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Feu bactérien : les arboriculteurs invités à ne pas minimiser les dégâts dans leurs vergers

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Des symptômes de feu bactérien sont apparus dans les vergers de pommiers et de poiriers de la région Paca.

Des symptômes qui, « pour le moment ne sont pas explosifs », tempère le conseiller en arboriculture de la chambre d’agriculture des Hautes-Alpes Éric Allard, qui alerte néanmoins sur la tentation de minimiser, « voire de cacher », les dégâts de la maladie de la part de la filière par peur de sanctions administratives pouvant aller jusqu’à « l’arrachage total des vergers » sur les variétés les plus contaminées.

« L’explosion actuelle en Provence, sûrement du jamais vu d’après mes contacts, mérite une mobilisation de tous pour que l’on puisse expérimenter et évaluer des méthodes nouvelles en lien avec des scientifiques français et étrangers. Jusqu’à présent, cette minimisation des dégâts a entrainé un refus de la région, des conseils départementaux (à l’exception de celui des Hautes-Alpes), de l’État, de l’Europe de financer des études scientifiques et appliquées sur cette pandémie. Même un projet scientifique CASDAR intitulé “Cessez le feu” a été refusé. Il était pourtant porté par la Chambre Régionale d’agriculture Paca avec le soutien de l’INRA et de l’Association nationale pommes poires », développe Éric Allard.

Rappelant aux arboriculteurs que « cette maladie n’est pas honteuse », le conseiller en arboriculture les appelle à « signaler la pandémie qui affecte [leurs] vergers pour que, dès 2021, des dérogations, voire des homologations, soient accordées par l’ANSES, la Direction générale de l’alimentation et le ministère de l’Agriculture. De plus, il semble obligatoire que, dès aujourd’hui, des mini-essais de terrain démonstratifs soient mis en place pour éviter une année blanche afin d’acquérir quelques données techniques sur la propagation de la maladie ».

Vos contacts en département :
04  : Virginie Eymard : 06 28 98 58 17 - veymard@remove-this.ahp.chambagri.fr