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IGP des Bouches-du-Rhône : le segment monte en puissance

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Le segment des Indications géographiques protégées monte en puissance dans le département. Dans le même temps, le syndicat, reconnu Organisme de gestion, continue de s’impliquer et de s’investir dans la transition écologique. 
 

Chaque année, les orientations économiques des entreprises viticoles du département influent naturellement sur les volumes produits en Indications géographiques protégées (IGP). Mais les nouvelles plantations qui arrivent en production - de l’ordre de 100 à 150 hectares de plus chaque année - font progresser les surfaces, qui atteignent aujourd’hui 3 300 ha. Ainsi, le segment des IGP monte logiquement en puissance dans le département, et la récolte - historiquement haute enregistrée en 2018, avec 273 000 hectolitres (hl) - l’a bien illustrée.

Sur ce total, la dénomination ‘Méditerranée’ domine largement, et se con­centre essentiellement sur le rosé, avec des vins d’assemblage. En 2018, la contribution du département des Bou­ches-du-Rhône à la production de Méditerranée IGP, en rosé, a atteint 179 000 ha. Mais le département compte d’autres dénominations - l’IGP Pays des Bouches-du-Rhône, l’IGP Alpilles, et l’IGP Bouches-du-Rhône ‘Terres de Camargue’ -, dont les productions sont stables d’une année sur l’autre.

Au cours des derniers mois, le syndicat, reconnu Organisme de gestion (ODG), a mené des actions pour animer son large territoire, et faire connaître les spécificités de ses productions auprès des consommateurs. En partenariat avec le Département et la Chambre d’agriculture, le Salon international de l’agriculture, la présentation des millésimes et le Salon des agricultures de Provence ont été trois grands temps forts dans le domaine de la promotion.

Comme le rappelait le président du syndicat, Jean-Claude Pellegrin, à l’occasion de son assemblée générale, le 20 janvier dernier, “les vins IGP du département des Bouches-du-Rhône sont acteurs de leur territoire, en produisant des vins de qualité, adaptés à l’attente des consommateurs. Et aujourd’hui, nous devons intégrer aussi les attentes sociétales”. Tout le département est concerné par la certification Haute valeur environnementale (HVE), dont la filière viticole. Aussi, le syndicat des IGP souhaite que le plus grand nombre de producteurs d’IGP des Bouches-du-Rhône soit reconnu HVE. Chez les IGP, la dynamique est nationale.

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Source : Agriculteur provençal 24 janvier 2020