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Innovation : une étude pour rechercher les prédateurs des cochenilles

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La cochenille, ravageur des plantes ornementales, comprend près de 3800 espèces. Jusqu'alors méconnue, la lutte avec des auxiliaires était aléatoire et peu efficace.

 

La Chambre d’Agriculture des Alpes-Maritimes a participé, de 2017 à 2020 avec l’INRAE et l’Astredhor, au projet Casdar « innovation » CochOrti.

 

Le programme CochOrti vise à recenser les cochenilles et leur ennemis naturels parasitoïdes sur les plantes ornementales en France.

Près de 3 000 échantillons ont été prélevés en France et plus particulièrement dans les Alpes- Maritimes, notamment dans la station d’expérimentation du CREAT, puis du CREAM, les parcs et jardins de la région niçoise et sur la commune de Mouans-Sartoux.

Quelques échantillons ont été collectés dans d’autres communes comme Menton, Vallauris et Antibes et Opio.
Parmi les familles de cochenilles récoltées, on retrouve les trois principales qui provoquent des dégâts sur les cultures :

  • les Diaspididae (cochenilles à bouclier),
  • les Coccidae (cochenilles à carapace),
  • les Pseudococcidae (cochenilles farineuses),
  • et trois autres plus discrètes tant par le nombre d’espèces, que par leur fréquence, les Monophlebidae (cochenilles cotonneuses), les Orthezidae et les Eriococcidae.


Au total, plus de quarante espèces ont été récoltées et identifiées sur une centaines d’espèces végétales. Des plantes comme les agrumes (Citrus spp.), le laurier « sauce » (Laurus nobilis), ou le
lierre (Hedera helix) hébergent plusieurs espèces de cochenilles.

Unachionaspis sp. est la seule espèce nouvelle pour la France, présente sur bambou dans un jardin botanique de Nice. Pour le moment, l’identification se résume au genre.Un travail est en cours pour déterminer l’espèce.

Ce projet a un double objectif, d’une part d’identifier les cochenilles puis d’autre part, les parasitoïdes qui leur sont associés. Cette identification a été menée par l’Université de Tbilissi en Géorgie. Dans l’état actuel de l’avancée des travaux, plusieurs espèces sont nouvelles pour la France. Ces auxiliaires sont des futurs leviers potentiels en agroécologie.


CochOrti, en chiffres 

  • 3000 végétaux prélevés
     
  • 57 espèces de cochenilles identifiées et qualifiées (carte ADN, analyse morphologie, cycle biologique), dont 2 nouvelles espèces jamais identifiées
     
  • près de 100 parasites auxiliaires identifiés (carte ADN, analyse morphologie, cycle biologique)

 


Les partenaires

L'Astredhor - Le CREAM (Astredhor Méditerranée) - L'ANSES - l'INRAE - Université de Tbiblissi


 

Le projet CochOrti