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Irrigation des truffières : comprendre et maîtriser les apports d'eau

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Le syndicat des trufficulteurs des Hautes-Alpes a proposé une rencontre sur le thème de l’irrigation des truffières et des économies d’eau. Cette rencontre s’est déroulée le 23 juin dans le Val d’Oule

La truffe noire (Tuber Melanosporum) se contente de peu d’eau car elle est adaptée au climat méditerranéen. Cependant, lors des saisons qui connaissent de faibles précipitations comme cette année, sans irrigation, beaucoup de jeunes truffettes meurent durant la fin de printemps ou l’été. 

De même, lorsque la fin de l’été et le début d’automne sont secs, les truffes ne grossissent pas ou se flétrissent avant la récolte. La question posée est de savoir à quel moment il est opportun de déclencher les arrosages afin de limiter le stress hydrique du champignon tout en limitant au maximum la surconsommation d’eau. 

Un coût raisonnable

La société « WETRUF » a présenté lors de cette réunion un matériel qui va permettre d’aider les trufficulteurs en matière d’irrigation : Le « PF Tracer One ». Cet appareil, développé à la suite de travaux de recherche de l’INRA, permet de réaliser le suivi du Potentiel hydrique des sols (PF) quelles que soient leur structure et leur texture. Il mesure la force nécessaire demandée aux plantes et aux arbres pour extraire l’eau du sol afin de s’alimenter.  Des sondes à plâtre sont installées dans les terrains à irriguer de façon fixe. Dans le cas de parcelles homogènes, deux sondes par parcelle sont suffisantes. Un terrain très hétérogène peut nécessiter la pose de trois à quatre sondes par parcelle. Elles sont installées de façon permanente ewt ont une durée de vie de deux à trois ans. 

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Jean-Michel Rayne - Chambre d'agricuture des Hautes-Alpes

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 416 du vendredi 16 juillet 2022