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Jean-Michel Cotta, nouveau président du CRIEPPAM

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Jean-Michel Cotta prend la suite de Rudy Usseglio à la présidence du conseil d’administration du Centre Régionalisé Interprofessionnel d’Expérimentation en Plantes à parfum, Aromatiques et Médicinales.

Le 12 janvier lors d’un conseil d’administration un nouveau bureau a été élu au Centre régionalisé interprofessionnel d’expérimentation en plantes à parfum, aromatiques et médicinales (Crieppam) à la suite du départ de Rudy Usseglio après cinq ans de mandat.
Le conseil d’administration a élu Jean Michel Cotta comme nouveau président. Les autres membres du nouveau bureau étant : Rudy Usseglio qui souhaitait continuer à s’investir dans la vie du Crieppam, Arthur Audran (Bontoux SA), Benoît Cassan (Chambre d’agriculture 04), Bernard Borel (coopérative PPV), Alain Aubanel (Chambre d’agriculture 26), Jean Paul Pellissier (Association APHEHP), Pierre Sauvat (Coopérative Les Aromates).
Jean-Michel Cotta cultive 110 ha de lavandin, sauge, immortelle, coriandre, etc. à Puimoisson sur le plateau de Valensole. Il est également président de la Société Coopérative Agricole des Plantes à Parfum de Provence (SCA3P) depuis 2011.
Avant de faire acte de candidature au poste de président il a été administrateur et membre du bureau depuis l’été 2020.
« C’est un peu effrayant de se lancer dans une telle aventure mais je me suis dit que je devais le faire, avoue-t-il. Le rôle du Crieppam est important et il faut lui donner une nouvelle dynamique. Nous devons accompa¬gner les producteurs en termes d’avancées techniques, face au chan¬gement climatique et dans les chal¬lenges de demain tout en répondant aux attentes sociétales en matière d’environnement. »

Être proche du terrain

« Le Crieppam, c’est une belle équipe, jeune avec des gens de valeur. Il y a tout pour faire quelque chose de bien et c’est pour cela que j’ai relevé le challenge, poursuit-t-il. Il y a beaucoup de travail à faire notamment au niveau de la mécanisation pour réduire l’utilisation des produits phytopharmaceutiques, sur le compostage et l’enherbement pour limiter les attaques de la cicadelle mais aussi pour améliorer la qualité des sols et limiter l’érosion. C’est un bouleversement des pratiques culturales mais c'est nécessaire. » Tous les présidents successifs de la structure ont toujours été des producteurs une condition sine qua non selon Jean-Michel Cotta qui insiste sur la nécessité d’être proche du terrain pour bien répondre aux besoins de la profession. Jean-Michel Cotta compte être un élu présent et actif : « Je ne fais jamais les choses à moitié, soit j’y vais, soit je n’y vais pas. Je suis pragmatique, j’aime apaiser les débats. C’est toujours l’intérêt collectif qui prime. D’ailleurs dans notre branche tous les présidents des différentes structures avancent à l’unisson avec un seul objectif : les producteurs. » Cette abnégation se traduit parfois par une nécessité de faire un choix entre son engagement et son exploitation. Le premier sortant souvent vainqueur mais c’est une décision que le producteur assume même s’il regrette de devoir laisser son travail d’agriculteur de côté. « Quand je suis dans mes champs, je revis mais le collectif reste prioritaire, c’est comme ça ! », confesse-t-il.

A.G.