Vous êtes ici : Accueil > Les Actualités proches de vous > La « Folie bergère » s'est emparée de Ceillac

La « Folie bergère » s'est emparée de Ceillac

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

À la fin de l’été et aux prémices de l’automne qui s’ensuit, les foires agricoles foisonnent dans les Hautes-Alpes

Samedi 24 septembre, c’était au tour de Ceillac d’accueillir acteurs et visiteurs de la traditionnelle foire aux agnelles de la saint-Michel, joliment décrite la Folie Bergère. De jeunes brebis donc, âgées de six à 18 mois selon un éleveur présent, descendues de l’alpage et exposées dans de petits parcs temporaires dans l’attente de trouver preneur.

Le champ de foire recevait avec quelque difficulté les rayons du soleil qui s’évertuaient à déchirer les nuages. La veille, la pluie avait abondamment rincé le paysage et les habitants. 

Huit éleveurs récompensés

Mais, en ces semaines d’après canicule et sécheresse, personne ne songeait à se plaindre de cette manne liquide bienfaisante. En pareille circonstance, c’est-à-dire celle de la foire et de l’affluence qui s’y presse, il y a toujours un temps pour les discours. Comme au temps jadis des comices agricoles, temps privilégié de rencontre. Jean-Marie Bernard, président du conseil départemental, ses collègues du canton de Guillestre et du Queyras, Marcel Cannat et Valérie Garcin, le maire Emile Chabrand, se sont succédé au micro pour louer la pérennité de cet épisode annuel, dont la première eut lieu en 1981, dédié à l’agriculture, aux éleveurs et aux habitants du cru, en somme un temps fort de la vie locale tout sim-plement.

Un concours était organisé afin de récompenser les huit éleveurs qui avaient emmené leurs bêtes, au total 448 agnelles, brebis, tardons, béliers et 5 chèvres. La place essentielle de l’agropastoralisme et de sa complémentarité avec le tourisme était rappelée de manière marquée. Le podium du concours recevait sur la première marche Jean-Marc Garnier, éleveur à Ceillac, les deux accessits revenant à Pierre Lagier (Aubessagne) et à Pierre André (Montgardin).

M.F.

Article paru dans L'Espace Alpin n° 420 du 7 octobre 2022