Le bio ralentit mais creuse toujours son sillon
Néanmoins, l’estampille bio demeure en vogue dans les Hautes-Alpes, en dépit d’un ralentissement des conversions en bio. Le succès de l’agriculture biologique, qui a placé le département en position privilégiée, est assis sur des fondations solides : le besoin de consommer local et mieux, exprimé par une large fraction de la population, la nécessité de mettre l’écologie parmi les préoccupations majeures. Il ne s’agit plus de penser transition écologique, mais de la mettre en œuvre. Cela a d’ailleurs musclé l’intervention d’un agronome lors du débat noué dans l’après-midi du 14 mars, jour d’assemblée générale annuelle d’Agribio 05.
Changement climatique, nécessité de la diversité des actions, appui des techniciens, travail avec les partenaires, présence accrue dans la restauration collective, autant de sujets à l’ordre du jour et abordés par la cinquantaine de participants. Un point important également a porté sur la formation complémentaire en partenariat avec l’ADFPA et la DREAL au côté d’Agribio 05. Envisager de se lancer dans la pratique éco-agricole doit s’accompagner de la viabilité économique. Cette formation s’inscrit en droite ligne du besoin de soutien à la filière bio.
Sécurité sociale de l’alimentation : l’idée est semée, il lui reste à germer
Après avoir traité, somme toute, les choses ordinaires, l’assemblée était prête pour entendre l’orateur de l’après-midi sur un thème sans doute novateur, celui de sécurité sociale de l’alimentation, prônée dans le cadre d’alternatives agricoles.
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Maurice Fortoul