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Le centre régional de la propriété forestière sort du bois

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Le CRPF veut faire connaître et reconnaître ses missions auprès de la population et des pouvoirs publics.

Le CRPF a organisé une conférence de presse le 27 février à Eyguians. Son président, Bruno Giaminardi, a exposé l’objet de cette initiative s’inscrivant dans une volonté de communiquer sur les missions de cet organisme qui existe depuis 60 ans, pourtant méconnu du grand public comme des collectivités. Le président a mis en avant l’ampleur de la forêt privée qui représente sur la région environ 70 % des surfaces forestières. La difficulté majeure de leur gestion réside dans le morcellement important de ces superficies, la multiplicité des propriétaires, et de fait, des orientations d’usages. Le CRPF leur propose un appui technique gratuit. La comparaison est posée avec l’autre établissement public forestier, l’ONF, qui « sur 20 % des superficies a une capacité de communication qui est énorme par rapport à la nôtre. »

Cette volonté de sortir du bois advient en réaction à la menace budgétaire agitée l’an dernier par le gouvernement, qui a fait machine arrière après avoir compris que « le CRPF n’a pas seulement la mission régalienne d’approuver des plans de gestion. Son rôle est aussi la mise en place d’une stratégie durable, la préparation de l’avenir avec de surcroît les effets du changement climatique dont on voit très clairement les conséquences. Nous avons dans la région ce panel qui va des essences méditerranéennes aux forêts alpines et nous avons de fortes inquiétudes quant aux évolutions de ces peuplements. Pour les anticiper, nous avons mis en place des programmes comme BioClim Sol et Med for Future. Le CRPF c’est également cette analyse scientifique et là-dessus nous sommes largement plus en avance que tous nos partenaires. L’aspect sociétal aussi est en train d’évoluer. Certains propriétaires souhaitent faire fonctionner une filière traditionnelle dans les bois d’oeuvre ou pour alimenter les centrales biomasses, on voit apparaître de plus en plus ceux qui veulent faire de la biodiversité et le sylvopastoralisme est un système très développé dans la région. Toute la difficulté c’est que sur un même massif, on n’a pas les mêmes volontés de gestion. »

Dans la suite de l'article :

  • Encourager les regroupements et les partenariats
  • Le bon exemple du massif de Chabre
     

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