Le préfet de Région se penche sur les cultures du plateau de Valensole
Le 23 juillet dernier le préfet de Région, Christophe Mirmand, accompagné de Violaine Démaret, préfète des Alpes-de-Haute-Provence et d’Éliane Barreille, présidente du Conseil départemental, est venu à la rencontre des élus et des acteurs locaux. Sur le plateau de Valensole la délégation s’est penchée sur un champ de lavandin et les enjeux agricoles du territoire, avant de rallier le siège de l’exploitation de Marcel Gossa, vice-président du Conseil départemental. Le préfet de Région a également cosigné avec Philippe Vitel, président de la Société du canal de Provence (SCP), une convention relative à l’aménagement hydraulique du plateau. « Cette convention avec la SCP vient matérialiser l’engagement de l’État en faveur de cultures historiques qui participent à l’identité de ce territoire - blé dur, plantes médicinales, aromatiques et à parfum - confrontées aux rigueurs du réchauffement climatique », a commenté le préfet. Il faut les sécuriser, permettre le développement des exploitations et en même temps, le faire de façon responsable. Car nous avons tous cette exigence de la préservation de la ressource en eau. C’est important dans ce département comme dans les Hautes-Alpes. Le travail de la SCP contribue à ce double objectif, consolider les cultures, améliorer leur résilience et permettre aux agriculteurs de continuer à vivre de leurs productions. Nous avons parfois un peu de mal donner une signification aux investissements pouvant être mobilisés grâce aux crédits du Plan de relance. Cette convention est une illustration des fonds dirigés vers le monde agricole. Nous en avons aussi parlé ce matin avec cet autre exemple qui concerne la rénovation des abattoirs. Nous copilotons le dispositif d’irrigation avec la Région. Les collectivités locales s’y associent également et je veux leur rendre hommage. L’État va engager plus de deux millions d’euros pour venir en appui de cette extension indispensable au plateau de Valen-sole. La culture du lavandin est en complète adéquation avec l’évolution des marchés, les tendances de la parfumerie et de la propreté. Nous avons des perspectives qu’il faut encourager et développer. Nous sommes sur la première phase du projet. Les étapes ultérieures appelleront d’autres partenariats. L’État et l’ensemble des acteurs y seront attentifs. »
Dans la suite de l'article :
- Une irrigation de résilience
- Un aménagement hydraulique programmé entre 2021 et 2034
- Lavande : L’enjeu national d’une filière d’exception