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Le Service de remplacement veut promouvoir le congé paternité

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La section bas-alpine de l’association a organisé son assemblée générale le vendredi 10 juin à Digne-les-Bains.

«On peut s'enorgueillir d'un bilan positif puis que nous terminons l’année 2021 avec une augmentation de 4 % du nombre de journées de remplacement effectuées », commentera Manon Albert, présidente du Service de remplacement, en tourée du trésorier, Julien Gozzi, de David Ailhaud, secrétaire général, et de Marion Maurel, animatrice de l'association, à l'occasion de l'assemblée générale de cette association, aux vertus agricoles pas assez connues et reconnues, créée en 1982. « Cela s’explique par la pandémie Covid et le partenariat avec l’enseigne Lidl (congés), une hausse de la maternité et de la paternité passé à 25 jours. Nous clôturons ainsi 2021 avec 3 582 journées de remplacement. Nous espérons d'ailleurs développer de plus en plus le motif remplacement maternité et paternité afin que nos agricultrices et agriculteurs puissent profiter pleinement de l’arrivée de leur nouveau-né ».

Le motif le plus utilisé par les agriculteurs qui recourent au service de remplacement reste néanmoins la maternité (44 %), les remplacements paternité restent très peu utilisés (2 %). Le motif maladie sans Groupama (créé en 2016) a été utilisé par les adhérents n’ayant pas souscrit au contrat collectif Grou pama (7 %). L’épuisement professionnel, mis en place en partenariat avec la MSA Alpes Vaucluse a été utilisé à 2 % (huit agriculteurs ont pu en bénéficier). Les congés représentent 6 % de l’utilisation et le mandat professionnel 14 %. « Nous avons 7 % des journées qui n’ont pas été justifiées (les attestations sur l’honneur) », soulignera encore Manon Albert.

De la communication encore et encore

En 2021, ce sont 200 agents de remplacement qui ont effectué 25 076 h, soit 15,06 équivalent temps plein (ETP), contre 138 agents qui ont effectué à comparer en 2019 avec les 21 096 heures de mission soit 13,12 ETP. « La plupart des agents sont des jeunes de 20 à 29 ans, qui terminent leurs études agricoles et qui cherchent à se perfectionner sur différentes exploitations, dans le but d’une future installation. Les 60 ans et plus concernent les parents des exploitants, souvent à la retraite, qui donnent un coup de main sur l’exploitation », confirme Manon Albert. 59 % des agents de remplacement ont un diplôme agricole.
« Il nous faut promouvoir davantage un outil qui s'adapte aux besoins des agriculteurs. Nous devons continuer le travail de communication pour promouvoir davantage ce service mis à la disposition de tous les exploitants », conclura Manon Albert.

Le site Internet du Service remplacement est fréquenté en moyenne 70 fois par mois. La page Facebook reste le principal outil de communication, suivie en 2019 par 600 personnes, 250 de plus que l’année précédente.

www.servicederemplacement04.net