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Les assises de l'eau à Digne-les-Bains

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Le Département et l’État se sont unis pour organiser cet événement pour lequel de nombreux élus, agriculteurs, irrigants, professionnels se sont rendus à Digne-les-Bains le 25 octobre.

L’été 2022 a agi comme un électrochoc pour la population mais également pour les professionnels et les institutions.

Si la sonnette d’alarme avait été tirée depuis de nombreuses années, la fiction s’est heurtée brutalement à la réalité. Si l’hiver, fort peu enneigé, était déjà annonciateur d’une situation tendue, le reste de l’année a confirmé les prévisions les plus pessimistes.

 

Face à cette situation inédite, la présidente du département des Alpes-de-Haute-Provence, Éliane Barreille et le préfet, Marc Chappuis ont décidé d’organiser les premières assises départementales de l’eau dans un territoire qui est souvent qualifié de « château d’eau de la Provence » avec ses grandes retenues d’eau que sont les lacs du Verdon et celui de Serre-Ponçon.

Faire émerger des idées

Durant une journée élus, agriculteurs, irrigants, professionnels du tourisme, entreprises, responsables de structures en lien avec la gestion de l’eau, etc. ont été invités à débattre et à réfléchir ensemble pour mieux anticiper et réagir à une situation qui risque de devenir la norme.

La question de l’eau est cruciale et recoupe de nombreux secteurs d’activités du département mais bien au-delà, de toute la région.

L’idée de cette journée était de faire émerger des idées et des pistes de réflexion pour, selon les mots de la présidente du Département, « comprendre la situation, anticiper l’avenir et imaginer des solutions basées sur une réelle solidarité entre les territoires alpins ».

De son côté, Marc Chappuis a débuté son propos en révélant que ces assises étaient les premières à l’échelle régionale à se tenir dans un format aussi élargi et que « ce n’était pas un hasard si cela se faisait ici où l’eau est indissociable du développement du territoire ». Une eau qui a permis notamment, selon lui, la diversification de l’agriculture et qui est synonyme de développement touristique. « La gouvernance de l’eau n’est pas un sujet neuf mais 2022 a mis en lumière notre grande vulnérabilité collective, déclarait-il.

Il y a eu des tensions critiques sur l’eau potable, des lacs avec des niveaux très bas, un faible turbinage des usines hydroélectriques et des arrêtés sécheresse qui ont eu un impact direct sur l’agriculture. »

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Alexandra Gelber, L'Espace Alpin