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Loup : tirs de défense et recours

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Le loup a colonisé tout notre territoire et la densification des meutes se poursuit, occasionnant toujours plus de victimes. Il est donc plus que jamais utile que chacun puisse se protéger au mieux.

Le dispositif prévu par l’Etat, comprend plusieurs niveaux qui doivent être activés successivement.

Après avoir mis en œuvre les mesures de protection, si vous ne l'avez pas déjà fait, il est fortement conseillé de demander un tir de défense sur l'alpage mais aussi sur votre exploitation, ce qui permettra, le cas échéant, de passer aux tirs de prélèvement.

Ces tirs ne sont malheureusement pas possibles dans le cœur du parc national et dans les réserves naturelles nationales mais ils sont possibles partout ailleurs.

Cette demande de tir concerne tous les éleveurs, quelle que soit l'espèce, ovine, caprine, bovine et équine

La demande est à faire auprès de la DDT, à l'aide de cet imprimé : demande de dérogation tir de défense

Si vous n'êtes pas chasseur, vous pouvez déléguer l'autorisation de tir à un ou plusieurs chasseurs de votre choix dont le nom et prénom doivent être portés sur votre arrêté.

Plus de 2000 chasseurs du département sont habilités pour ces tirs. La fédération de chasse est à votre disposition pour vous proposer des noms de chasseurs près de chez vous. Vous pourrez ainsi les indiquer dans votre demande de tirs de défense.

N'hésitez pas à faire appel à ces chasseurs volontaires. Adressez-vous par mail à la fédération de chasse : accueil@remove-this.fdc05.com en indiquant votre nom, prénom, numéro de téléphone et la/les commune(s) concernée(s) par le tir.

Par ailleurs, si votre attaque n'a pas été classée « loup » mais que vous jugez pourtant que le loup en est probablement l'auteur, vous avez 15 jours pour déposer un recours auprès de la DDT en amenant tout élément complémentaire qui confirmerait l'implication du loup. Le constat est ainsi re-examiné en commission de recours ce qui peut permettre de revoir le classement initial, si la responsabilité du loup ne peut pas être écartée.

Utilisons collectivement le peu de moyens à notre disposition afin de lutter contre le fléau que représente le loup pour nos élevages !

Eric LIONS, président de la Chambre d'Agriculture des Hautes-Alpes