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Ovins : Un bon agnelage, cela se prépare

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Les brebis ont des besoins spécifiques avant la mise bas. Plusieurs méthodes existent pour bien préparer cette période cruciale dans la vie du troupeau

Comme son nom l’indique, la préparation à l’agnelage sert à anticiper au mieux les besoins des brebis avant la mise bas. Pour ce faire il existe plusieurs méthodes afin de répondre aux besoins des brebis avant cette période très importante. Échographier son troupeau représente un coût non négligeable (environ 1,50 €/brebis), or ce dernier est largement amorti lorsqu’on se rend compte du réel confort que peut apporter le fait d’échographier les brebis.

En effet, trier les brebis qui portent un ou deux agneaux peut permet-tre d’ajuster l’alimentation et donc d’éviter le gaspillage, une brebis qui attend un seul agneau aura moins de besoins qu’une brebis qui attend des doubles.

La note d’état corporel ou « NEC » est un outil de pilotage de l’alimentation. Au cours d’un cycle de production l’animal mobilise ses réserves corporelles en début voire milieu de lactation. Il reconstitue également ses réserves corporelles souvent à partir de la saillie.

Pour piloter l’alimentation, elle doit se faire à des périodes clés du stade physiologique des animaux (saillie, tarissement, mises-bas, pic de lactation).

Utilisée régulièrement, elle peut permettre de gérer une stratégie d’alimentation sur plusieurs cycles de production. Avant une mise-bas, la NEC doit être de trois minimum car après son agnelage la brebis perdra automatiquement un peu d’état dû au début de lactation, descendant la NEC jusqu’à 2,5.

Prévoir une alimentation adaptée

Si la mise-bas a lieu en extérieur il est important de choisir un type de praire dans laquelle faire pâturer le troupeau. On privilégiera une prairie peu encombrante avec une végétation qui comblera les besoins azotés de la brebis, une complémentation énergétique est également nécessaire afin de favoriser l’équilibre de la ration et de répondre aux différents besoins qui sont la production laitière ainsi que le poids de naissance de l’agneau.

Une ration bien calculée favorisera la production d’un lait équilibré et digeste pour l’agneau. Le poids de naissance est un facteur clé pour optimiser les résultats techniques et économiques de l’élevage. Un poids de naissance optimale doit se situer entre 3 et 6 kg.

Laurie Enrico (CA 05)

Article paru dans L'Espace Alpin n° 397 du 17 septembre 2021