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Petit épeautre : un marché à développer en cultivant la différenciation

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La céréale ancienne au centre de toutes les attentions à Mane et Trescléoux

Le 25 mai le petit épeautre de Haute Provence était au centre de toutes les attentions, dans la foulée du plan filière spécifique officialisé le 27 avril dernier.

Deux visites « bord de champ » se sont tenues à Trescléoux et Mane.

Syndicat, producteurs, décortiqueur (Bioengrain), conditionneur (Ekibio), coopératives (Oxyane, Duransia), techniciens (Chambres d’agriculture, Arvalis, Agribio), meunier à façon (moulin Pichard), etc. l’ensemble de la filière était représenté, en matinée sur l’exploitation de Serge et Geoffrey Samuel dans les Hautes-Alpes, l’après-midi sur l’exploitation de Laurent Depieds dans les Alpes-de-Haute-Provence.

L’éventail  a permis de faire le tour de la céréale ancienne qui bénéficie d’une IGP (grain et farine) au carrefour de quatre départements : Drôme, Vaucluse, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes.

Une demande à satifaire

À Trescléoux vingt et une personnes ont participé aux échanges, dont une quinzaine d’agriculteurs aux profils différents : producteurs de petit épeautre IGP ou sans signe d’identification,  producteurs tout juste certifiés bio, en conversion ou encore en réflexion vers un passage en bio ou l’intégration de petit épeautre dans leur rotation. 

Une quinzaine de représentants de la filière a rejoint la visite de Mane, introduite par Sandrine Faucou, présidente du Syndicat du petit épeautre de Haute-Provence (SYPEHP). Depuis sa création en 2007, la production s’est fortement développée pour atteindre actuellement, près de 400 ha et 89 producteurs sur la zone IGP de référence. En dépit de l’accroissement des surfaces, “ face aux besoins grandissants de l’aval, il y a encore une demande non satisfaite ” a souligné la présidente. 

Après le rappel des points essentiels du cahier des charges, le dialogue a abordé des questions inhérentes à la traçabilité, à l’itinéraire technique, aux effets du changement climatique, à la prévention de la carie, aux conditions de stockage pour éviter la présence d’insectes…

Dans la suite de l'article :

Miser sur l’identification du territoire historique...
 

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 391 du 28 mai 2021