Portrait : Chez Sylvie et Vincent, demandez la mère, le père et les fils, du tempérament et un bel esprit de famille !
Parfois, sans le savoir, le destin nous attend. Qu'est-ce qui a conduit Sylvie et Vincent Pinet à embrasser la profession agricole ? Comme souvent, par des chemins détournés.
Pour Vincent, il y a bien un grand-père qui fut agriculteur ; à l'époque où « on » disait paysan. Puis le paternel devait suivre une autre voie et une famille de plus délaissait l'exploitation. Les vocations sautent parfois une génération et cela semble le cas de Vincent. Pourtant, sa véritable passion était le football. « Gardien de but à Veynes, puis Gap, et retour à Veynes», décrit-il rapidement. Forcément, sur le rectangle vert, il n'était jamais très éloigné de son environnement campagnard. La chance de jouer à plus haut niveau s'est présentée, qu'il n'a pas saisie. Finalement, retour aux racines familiales et voilà que la maison de l'aïeul vit de nouveau agriculturellement !
Sylvie ne semblait pas non plus promise à la terre, au pâturage, au compagnonnage des vaches allaitantes sur les versants du Buëch. “ Je travaillais au supermarché U de Veynes. Mon mari s'est installé en 1998 et j'ai commencé par lui donner un coup de main ”, raconte-t-elle. “ Nombre d'épouses assument des charges de travail conséquentes. Dans le genre, « Oh ! Vous savez, je ne compte pas mes heures... ”.
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