Prédation : le grand ras-le-bol !
Au départ, des attaques chaque année plus nombreuses. Au 22 août dans les Hautes-Alpes, les chiffres officiels donnaient 597 constats de dommages, dont seulement 24 pour lesquels la responsabilité du loup était écartée. C’était sans compter sur le dérochement de 97 brebis ce même jour dans le Valgaudemar, dans le parc national des Ecrins, secteur où aucun tir n’est autorisé.
Dans les Alpes de Haute-provence, ce sont 340 constats de dommages en ce début septembre.
Actualités et témoignages face à la prédation :
- Les élus soutiennent les éleveurs
- Les indemnisations ne couvrent pas les pertes
Suite à une attaque qui lui a valu plusieurs animaux blessées, la saison d’alpage s’est terminée prématurément pour Likaj Zehun, exploitant bovin sur la commune des Mées.
- Les petits troupeaux qui pâturent en plaine ne sont pas épargnés
Un éleveur de Pierrevert a subi la visite du prédateur qui a décimé la moitié de son cheptel en une nuit.
- Plan loup et activités d’élevage : la DDT suspend les autorisations de tirs de prélèvement et de défense renforcée
Les autorisations de tirs de prélèvement sont suspendues à compter de ce jour, jusqu'au 31 décembre 2019
Les autorisations de tir s de défense renforcée, individuelles et groupées, sont suspendues pour les éleveurs dont les exploitations ont subi moins de 10 attaques depuis le début d e l’ année. Au delà de ce seuil, les tirs de défense renforcée demeurent donc autorisés.
Les autorisations de tirs de défense simple restent valables, sauf consigne contraire.