Prédation : Plus de 90 % des attaques se déroulent dans des élevages protégés

Dans un article publié le 9 avril, l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) fait le point sur 27 ans de cohabitation avec les éleveurs. Sans surprise, l’article fait état de l’échec patent des mesures de protection mises en place au fil des plans loup successifs, pour un coût qui atteint aujourd'hui 38 M€ en comptant les coûts annuels de protec- tion, qui représentent 90 % des dépenses, et d'indemnisation des victimes (10 %). « Avec environ 530 loups, la prédation occasionne en France plus de 15 000 victimes d’élevage par an (ovins, bovins, caprins, équins...), si l’on comptabilise aussi les animaux disparus suite aux attaques », rappelle l'INRAE qui pointe le caractère préoccupant de la croissance linéaire quasi-constante du nombre de victimes depuis 12 ans – « avec 1 000 animaux tués en plus chaque année » – et l’impact important sur l’élevage pastoral.

Dans la suite de l'article :

• Le loup tire parti de son statut d’animal protégé
   
• Rétablir la crainte à l’égard des humains
   
• Un nombre d’éleveurs attaqués multiplié par trois en 10 ans
  Contrairement aux idées reçues, le loup ne s’attaquerait pas toujours aux mêmes troupeaux selon une étude à paraître réalisée par des chercheurs du COADAPHT.

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