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Publication des premiers résultats du recensement agricole 2020

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Par la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt PACA

Opération décennale européenne et obligatoire, le recensement agricole a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne. Ces données permettent également de définir et d'ajuster des politiques publiques au niveau national et local. Il a été lancé en octobre 2020 dans toute la France et s'est achevé au mois de mai.

Le recensement agricole permet d’avoir une vision précise et exhaustive de l’agriculture à une échelle géographique fine et d’en analyser les évolutions. 

 

Que dit ce bilan ?

> Des exploitations moins nombreuses mais plus grandes,

> Le tissu d’entreprises se recompose autour d’unités de taille plus robuste,

> La viticulture conforte sa place de première spécialisation régionale,

> Le maraîchage progresse,

> L’arboriculture se contracte, les surfaces en prairies augmentent, en cohérence avec les déclarations PAC

> L’emploi se maintient : en 2020, les exploitations régionales emploient 86 000 personnes représentant un volume de travail de 38 000 emplois équivalents temps plein annuels (ETP). Entre 2010 et 2020, l’emploi demeure relativement stable (-1 %) dans la région alors qu’il recule de 11 % en France métropolitaine.

 

Focus sur les plantes à parfum, aromatiques et médicinales en Provence-Alpes-Côte d’Azur : Paca est la première région productrice de plantes à parfum, aromatiques et médicinales avec près de 26 100 ha cultivés en 2020, soit 41 % des surfaces de France métropolitaine.

  • Des surfaces et des exploitations en hausse rapide, représentant une hausse de 6 % du nombre des exploitations entre 2010 et 2020, 
  • La région Provence-Alpes-Côte d’Azur aborde la décennie 2020 toujours au 1er rang des régions françaises productrices de plantes à parfum, aromatiques et médicinales (Ppam). Cette place est confortée par la dynamique rapide de ces cultures dans la région depuis 2010 (+78% de surfaces). Les Ppam se sont développées à la fois dans leurs bassins historiques de Valensole, Sault et Grasse, ainsi qu’en gagnant de nouveaux territoires. Plus de 700 exploitations agricoles supplémentaires ont intégré ces cultures dans leur assolement entre 2010 et 2020. Aujourd’hui, 1 640 exploitations agricoles cultivent des Ppam dans la région et mobilisent 3 570 emplois équivalents temps plein annuels.
  • Près des deux tiers des exploitations (1 050) sont situées dans les Alpes-de Haute-Provence et le Vaucluse. Leurs surfaces totales en Ppam ont progressé de 76 % entre 2010 et 2020. Ces deux départements contribuent à 93 % à la croissance des surfaces régionales. Entre 2010 et 2020, la spécialisation a évolué vers des plantes plus qualitatives, comme la lavande ou l’hélichryse. 
     
  • Ainsi dans les Alpes-de-Haute-Provence la part de la lavande dans les surfaces en Ppam est passée de 7 % à 13 % sous l’effet d’un triplement de ses superficies, et l’hélichryse y est exploitée aujourd’hui sur près de 360 ha. 
  • Les Alpes-Maritimes, avec un total de 109 ha en 2020 et une surface moyenne en Ppam de moins de 1 ha par exploitation, se démarque par la haute valeur de ses productions. Les surfaces en Ppam y progressent de 51 % entre 2010 et 2020, avec une quarantaine de nouvelles exploitations productrices de lavande, lavandin et autres plantes à parfum. Outre la lavande (17 ha), la culture des plantes à parfum comme l’iris, le jasmin et la rose de mai y est portée par une forte valeur ajoutée des activités aval. 
  • De nouveaux territoires gagnés : entre 2010 et 2020, les surfaces ont progressé de 230 ha (+391 %) dans le Var et de 300 ha (+168 %) dans les Bouches-du-Rhône. Dans ces départements, les nouvelles surfaces sont orientées majoritairement vers les plantes aromatiques et condimentaires ainsi que le lavandin. 
     
  • Dans les Hautes-Alpes, les surfaces en Ppam s’accroissent de 189 ha (+88 %) entre 2010 et 2020. Elles sont caractérisées par une prédominance de la lavande sur le lavandin ainsi que par une part élevée d’exploitations produisant sous agriculture biologique (58 %).

 

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