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Session CA04 :« Le mal-être agricole n’est, en aucun cas, la conséquence d’un modèle en fin de vie »

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C’est par quelques mots en hommage au président de l’APCA Claude Cochonneau, décédé en décembre dernier, que le président Frédéric Esmiol, a ouvert la session de l’organisme consulaire qui s’est tenue le 13 mars en présence du conseiller départemental Jean-Claude Castel et de la députée Delphine Bagarry, saluant « un homme de passion, d’engagement, de dialogue et de construction ».

« Après nos peines, nos joies », a-t-il ensuite enchaîné en félicitant Delphine Chaillan et Guillaume Garcin, promus au grade de chevalier, ainsi que Laurent Depieds, Jean-Luc Ferrand et Olivier Pascal, promus au grade d’officier dans l’Ordre du mérite agricole.

Sans transition, le président a abordé l’une des problématiques majeures que connaît le monde agricole depuis plusieurs années et dont le gouvernement a décidé de s’emparer, à savoir la question du mal-être agricole. « Le mal-être agricole n’est, en aucun cas, la conséquence d’un modèle en fin de vie, comme nous l’expliquent les observateurs et autres pseudo experts, qui alimentent quotidiennement les débats dans les médias », a alerté Frédéric Esmiol.

Selon le président de l’organisme consulaire, celui-ci serait plutôt l’expression d’une « exaspération » face à des promesses de « simplifications administratives qui ne viennent pas », de nouvelles contraintes venant s’ajouter continuellement les unes aux autres, décourageant « celui qui veut investir et se développer ». Un mal-être témoignant de « l’amertume du producteur dont on ne reconnaît pas le travail » et notamment « les progrès réalisés par l’agriculture, au cours des deux dernières décennies, afin d’améliorer la qualité des produits, tout en limitant l’impact des pratiques agricoles sur l’environnement et en maitrisant l’évolution des prix ». Le mal-être agricole ex-prime enfin, ajoutera Frédéric Esmiol, « le désespoir d’une profession, qui a le sentiment d’avoir été sacrifiée par les gouvernements successifs sur l’autel du libéralisme, en signant des accords commerciaux préjudiciables à notre arboriculture locale ou pour satisfaire à des enjeux de politique intérieure, en nous imposant le loup en réponse au lobbying des défenseurs de la cause animale ».

Dans la suite de l'article :

- « Laisser l’agribashing aux esprits chagrins »

- Deux motions adoptées à l’unanimité

- Vers un blé dur IGP Provence ?

- Une convention avec la Safer en faveur des nouveaux installés
 

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