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Session Ordinaire de la Chambre d’agriculture 13

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L’agriculture veut faire entendre sa voix

Lundi 2 mars 2020, le Président Patrick LEVEQUE, entouré de :
Monsieur Lucien Limousin, Vice-président du Conseil Départemental, représentant Martine Vassal,
Matthieu Ringot, Sous-préfet, Secrétaire général adjoint de la préfecture des Bouches-du-Rhône,
Romain Blanchard, Jean-Pierre Grosso, Claude Rossignol, Vice-présidents,
Patrice Paradiso, Directeur général,
ouvrait la Session Ordinaire de la Chambre d’agriculture 13.

La session de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, a été l’occasion, pour son président, de rappeler aux élus et aux représentants de l’État présents le rôle central de l’agriculture dans le département et ses territoires.

À quelques jours du premier tour des élections municipales, l’allocution prononcée à l’occasion de l’assemblée plénière par Patrick Lévêque, président de la Chambre départementale d’agriculture, avait de nets airs de campagne... électorale. Tout au long d’un discours fleuve, ce dernier a rappelé les attentes des agriculteurs à l’orée d’une période de trois ans pendant laquelle vont se succéder les échéances électorales, pour désigner les maires et conseillers métropolitains, renouveler une partie des sénateurs, sans compter les élections départementales, régionales, présidentielles et législatives ! “Un marathon électoral“ pour reprendre les mots de Patrick Lévêque, au cours duquel la profession souhaite peser, “afin de réaffirmer le rôle central de l’agriculture dans la vie communale et intercommunale ; et de rappeler le rôle prépondérant qu’elle joue dans l’aménagement des territoires, l’entretien des paysages, sans compter le fait qu’elle est génératrice d’emplois, d’opportunités de croissance...“.

Après ce préambule, l’élu est entré dans le vif du sujet : il a décliné ses sujets d’agacement, voire de colère, à commencer par la question de l’interdiction du glyphosate, et plus généralement de l’empilement de normes édictées à la profession : “Il ne pourra être demandé indéfiniment à l’agriculture française, et sans contrepartie, d’apporter son écot à l’adaptation au changement climatique, à la réduction des impacts environnementaux et de l’utilisation des produits phytosanitaires, au maintien de la biodiversité, à l’amélioration du bien-être animal… Le tout, au pas de charge, et en prenant en compte le pouvoir d’achat des consommateurs“, a taclé le président de la Chambre, avant de rentrer dans la réalité des chiffres. “On ne peut parler de retrait du glyphosate sans évoquer la contrepartie économique pour les filières...“. Selon ce dernier, cette interdiction occasionnera, “à dire d’experts, un surcoût annuel de près d’un milliard d’euros pour la filière grandes cultures, occasionné par le coût des substances alternatives, celui de la main-d’œuvre supplémentaire, du passage au désherbage mécanique“. Quant aux filières très représentées sur le territoire régional, comme la viticulture, l’élu chiffre le surcoût annuel à 200 millions d’euros, et entre 1 000 à 1 500 €/hectare/an pour celle des fruits et légumes...

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Source : Agriculteur provençal du 6 mars 2020