Traditions : Les foires aux bétails mettent l'élevage haut-alpin à l'honneur
Jadis, les rois de France autorisaient l’établissement des foires dans les villes et les villages, démontrant par-là l’importance de ces moments d’échanges et de commerce.
En 1044, à Gap, était déjà en vigueur le 8 septembre et jours suivants, une foire de huit jours. Les foires étaient des temps forts de la vie locale essentiellement basée sur l’agriculture et les paysans.
Au fil de la transformation de la société, industrialisation galopante, habitat rural délaissé au profit des villes, vulgarisation des déplacements rendus possibles par le réseau routier, nouvelles pratiques dans les échanges agricoles, les foires ont perdu de leur vitalité. De nombreuses ont disparu.
Depuis quelques décennies, un regain d’intérêt s’est manifesté, grâce aux collectivités, notamment les communes puis les communautés de communes, grâce aux éleveurs et à divers organismes en prise avec les territoires, à l’instar des parcs nationaux et régionaux.
Dans les Hautes-Alpes, où l’élevage prospère en dépit des difficultés liées à l’altitude, au relief – Ici, tout est plus pénible, plus difficile – les foires sont l’expression d’une vie agricole et pastorale affirmée. Tant les éleveurs que le public venu à leur rencontre tiennent à ce que ces moments perdurent.
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