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Une Belge en Provence

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Marine Plancquaert, ingénieure agronome, vient de rejoindre la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence pour remplacer Sarah Parent durant son congé maternité pour se charger des productions végétales : grandes cultures, céréales, PAPAM, etc.

Originaire de la frontière belge à quelques encablures de Lille, la jeune femme est littéralement « tombée amoureuse des Alpes-de-Haute-Provence » lors d’un voyage scolaire à Montclar. Dès lors elle a tout fait pour revenir dans la région le plus souvent possible en vacances ou pour ses études. En 2020, elle effectue une partie de son master en ingénierie écologique en Erasmus à Marseille après ses études d’ingénieure industrielle en agronomie. « Je voulais ouvrir mon parcours d’agronome avec cette composante écologique, explique-t-elle. Il faut sortir de l’opposition entre écologistes et agriculteurs et travailler main dans la main. Ces deux notions doivent être associées pour l’avenir. Je voulais vraiment venir ici car j’avais eu un vrai coup de coeur pour cette région, et quand j’ai une idée, je m’y tiens. »
C’est pourquoi quand elle a eu l’opportunité de décrocher ce contrat à la chambre d’agriculture elle a sauté dans un TGV pour venir passer l’entretien. « Ce remplacement correspondait totalement à ce sur quoi je travaillais, c’était incroyable tout allait dans le bon sens. C’était un peu le job de mes rêves ! », confie-t-elle.

Des agriculteurs impliqués

En poste jusqu’à la fin du mois de décembre, elle a bénéficié de l’accompagnement de Sarah Parent pendant un mois durant lequel elles ont travaillé en binôme avec notamment de nombreuses visites sur le terrain. « Elle m’a transmis le flambeau, maintenant à moi de garder la flamme allumée, s’exclame la jeune femme qui reconnait avoir versée une petite larme quand elle a appris qu’elle était engagée. Je sais ce que j’ai à faire donc je ne suis pas trop stressée de me retrouver seule. Je vais notamment me charger d’une partie des suivis et des relevés de pièges, en collaboration avec Agribio, pour suivre les dégâts de la cicadelle. Je dois également travailler sur les projets de semis inter-rangs avec des essais de pâturage, poursuit-elle. J’ai découvert les PAPAM en arrivant ici car il est vrai qu’en Belgique ce ne sont pas du tout les mêmes cultures. Je savais cependant ce que c’était de suivre des ravageurs par exemple. C’est vraiment passionnant de découvrir ces cultures provençales. Et puis, on sent qu’ici les agriculteurs sont posés, qu’ils ont envie de bien faire et ne sont pas obsédés par le rendement. Ils ont envie d’améliorer leur agriculture et de fusionner biodiversité et rendements. Je sens qu’ils sont réceptifs et partants pour tester des choses. Ils sont aussi curieux d’avoir les résultats. »

Contact : Marine Plancquaert : 06 30 11 90 22 - mplancquaert@remove-this.ahp.chambagri.fr