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Rencontre : « Aujourd’hui, les agriculteurs sont souvent des chefs d’entreprise à part entière »

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Michel Garcin vient de quitter la présidence de l’Union pour l’entreprise des Hautes-Alpes (UPE 05) dont il était à la tête depuis 2019.

Queyrassin jusqu’au bout des doigts, le chef d’entreprise est sur le point de changer de vie après avoir cédé les rênes de l’UPE 05 il est en train de céder celles de son entreprise de recyclage afin de profiter de son Queyras natal à plein temps. Technicien agricole de formation, il a toujours eu un lien très fort avec l’agriculture, il a travaillé pendant sept ans au sein de la chambre d’agriculture des Hautes-Alpes avant de fonder son entreprise. Il a eu à cœur de construire et de renforcer les ponts entre le monde économique et le monde agricole. D’ailleurs, son projet, encore secret, pour 2025 liera les deux. Une affaire à suivre…

L’Espace Alpin : Pourquoi avoir choisi de laisser la main à la tête de l’UPE 05 ?

Michel Garcin : Pour mon premier mandat (les mandats durent trois ans, Ndlr) je ne me suis pas posé de question, par contre, quand j’ai entamé le second je savais que ce serait mon maximum et j’ai voulu commencer à préparer ma succession immédiatement. Lucile Bernard-Reymond s’est montrée intéressée donc elle a été ma vice-présidente afin de préparer la suite. L’année 2023 a été mouvementée avec le départ de la CPME 05 (l’UPE 05 réunissait la CPME et le Medef, Ndlr) et ma motivation s’est essoufflée. En novembre, ma décision était prise. Cela correspond aussi à un changement de vie personnelle et professionnelle. Je veux vivre à plein temps dans le Queyras, cesser les allers-retours constants et monter un nouveau projet en lien avec la valorisation des productions locales et du territoire. Je quitterai donc totalement l’entreprise à la fin de l’année afin d’assurer le passage de flambeau et la continuité.

EA : Quel est votre lien avec le monde agricole ?

M.G. : Mes grands-parents étaient tous agriculteurs. Une agriculture vivrière comme il y en avait beaucoup dans le Queyras et mon père nous a toujours dit à mon frère et moi que nous devions devenir paysans même si lui n’avait pas pu prendre la suite de ses parents. C’est pourquoi nous avons tous les deux fait des études agricoles. Après l’armée, j’ai eu l’opportunité de rentrer à la chambre d’agriculture où je suis resté sept ans, je m’occupais de la gestion des déchets et des boues de stations d’épuration.

(…)

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 455 du vendredi 26 avril 2024