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Intempéries : Le sous-préfet sur le terrain pour faciliter la reconstruction

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Éric Requet a été nommé dans les Hautes-Alpes début janvier et il est chargé de coordonner l’après crue-inondation. Il s’est rendu sur les lieux jeudi 18 janvier.

Les 30 novembre et 1er décembre 2023, un déluge de pluie causait une crue historique dans le Guillestrois. La commune de Risoul était la plus meurtrie. Une partie du Queyras, l’Embrunais étaient également touchés. Déjà, en octobre, la tempête Aline avait entraîné de gros dommages au Champsaur et au Valgaudemar. Les travaux d’urgence indispensables au rétablissement des routes, en particulier l’accès à la station de Risoul, à Réallon, ont été entrepris.

Aujourd’hui, l’heure est encore à panser les plaies et à penser aux mesures de protection qui permettront d’éviter pareille calamité à l’avenir. Afin de réaliser les deux objectifs, un sous-préfet a été nommé pour une mission de quelques mois dans le département. Arrivé le 8 janvier, Éric Requet est entré sans tarder dans son rôle. “ Je suis là pour aider, accompagner les élus et coordonner les premières actions à mettre en oeuvre ” explique-t-il. “ Dans un premier temps, je m’attache à visiter les communautés de communes touchées par les deux événements, c’est-à-dire la tempête Aline dans le Champsaur-Valgaudemar, puis la crue-inondation dans le Guillestrois et le Queyras, l’Embrunais, les plus touchés ”.

Jeudi 18 janvier, le sous-préfet est venu rencontrer le maire de Risoul, Régis Simond, pour évaluer la situation. La veille, il était à Guillestre avec Christine Portevin, première édile, et, l’avant-veille, à Savines-le-Lac, reçu par le maire et président du Smadesep, Victor Bérenguel, pour apprécier au plus près les conséquences de l’entrée dans le lac de 150 000 à 200 000 m³ de bois flottant et des matières non organiques, tels les plastiques. Risoul a été au coeur des inquiétudes durant les deux journées (30 novembre et 1er décembre) ; bâtiments communaux inondés, plusieurs maisons d’habitation touchées ou envahies par le flot boueux et pierreux, au hameau de la Rua. La station de ski, située 700 mètres plus haut, n’a pas été épargnée non plus. Au plus fort de l’épisode, des agriculteurs ont été fortement impactés. Privés d’électricité pendant plusieurs jours, la traite des vaches n’a pas été possible durant 48 heures. Puis, palliant à ce manque grâce à des générateurs, la traite a pu se faire, mais le lait jeté car les tankers réfrigérés ne l’étaient plus.

Des dommages « cachés »

Régis Simond confiait au représentant de l’État « l’inquiétude des habitants dans la nuit (de mercredi 18 à jeudi 19) en constatant qu’il pleuvait abondamment ». Ce jeudi, le thermomètre affichait +7°C à une période où la température est nettement négative, mais les torrents ne constituaient pas de menace.

(…)

Maurice Fortoul

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 449 du vendredi 26 janvier 2024