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Cas type ovin viande : Alpes maritimes ovin specialisé grand pastoral

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Dans la zone des Alpes Maritimes, un élevage de 400 brebis. Une production d’agneaux variée d’agneaux semi finis. Une conduite très économe sur le distribué avec achat intégral des stocks fourragers. Un troupeau très fortement déployé sur parcours, en toutes saisons. (MARALPIN 2014-2015)

CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DU SYSTÈME ET LOCALISATION

Ce type d’exploitation est localisé en zone montagnarde proche du littoral méditerranéen.
C’est un système d’élevage spécialisé très pâturant, qui utilise d’importantes surfaces,pastorales, le plus souvent en gardiennage, constituées de plusieurs « places » complémentaires et plus ou moins distantes. Les milieux utilisés sont très variés : landes, parcours, alpages avec des altitudes variant entre 500 m et 2 000 mètres. Selon la disponibilité en main d’oeuvre familiale, la trajectoire d’installation et la capacité à mobiliser du foncier, la taille du troupeau varie de 200 à 500 brebis de race rustique locale (Mérinos d'Arles, Mourérous ou communes).
Le plus souvent l'agnelage de printemps (fin d’hiver) est l’agnelage principal, voire l’unique, afin de profiter au mieux de la pousse de l'herbe printanière pour assurer la lactation et une partie de la croissance de l'agneau. Bien que toujours modérée, la durée d’hivernage en bergerie augmente avec l’altitude, dans ce cas l’agnelage de printemps ainsi que la mise à l’herbe sont plus tardifs. Faute de bâtiments suffisants et sans autoproduction de foin et de grain, ces éleveurs privilégient des modes d’élevages des agneaux à l’herbe, très économes sur le distribué, avec une production et des ventes d’agneaux semi finis, ou légers.
La présence permanente de loup sur la zone pastorale oblige les éleveurs à mettre en place tous les moyens de protections nécessaires pour limiter les attaques et les pertes économiques dues aux prédateurs. Malgré tous les moyens de protection mis en oeuvre les attaques sont inévitables et présentes la journée à cause d’une topographie et d’un embroussaillement des parcours ne permettant pas la surveillance totale du troupeau, ces attaques sont accrues et les pertes liées aux animaux disparus augmentent considérablement lors des intempéries (pluies, brouillard...).