Comment lutter contre les parasites et préserver la biodiversité dans les Alpes-Maritimes
Les 4 étapes d’une bonne gestion du risque parasitaire
- 1. Connaître le niveau d’infestation : analyses coprologiques
- 2.Observer ses animaux : état d’engraissement, niveau de production, santé, etc.
- 3.Estimer ses propres risques parasitaires : juger le niveau d’équilibre de résistance ruminants/parasites en analysant les résultats des coprologies, les observations du troupeau et les traitements antiparasitaires réalisés dans le passé. Si besoin, se rapprocher d’un vétérinaire
- 4. Raisonner pour traiter ou non en fonction du niveau d’équilibre
• L’équilibre est en faveur des ruminants (bonne santé, bon état des animaux, faible niveau d’infestation voire absence totale de parasite en coprologie) : il n’est pas utile de traiter les animaux ;
• L’équilibre se dégrade en défaveur des ruminants (mais les animaux restent en état) : stimulation possible par l’aromathérapie ou homéopathie, éventuellement complétée par un traitement médicamenteux avec des molécules non écotoxiques limité aux seuls animaux sensibles (les plus maigres, les plus jeunes) ;
• Le déséquilibre est très marqué en défaveur des ruminants (maladies, maigreurs, fortes infestations de plusieurs parasites) : le traitement médicamenteux est nécessaire et peut être étendu aux animaux en périodes physiologiques fragiles (fin de gestation, début de lactation).