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Automatisation de l'irrigation en Camargue : la presse en parle !

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L'Agriculteur Provençal du 26/7/2024

Les riziculteurs testent l’automatisation de l’irrigatioN
 

La sécurisation de l’eau et son acheminement revêtent de multiples défis pour l’agriculture méditerranéenne. En Camargue plus qu’ailleurs, les agriculteurs sont conscients que l’eau a permis de sauver des territoires et de pérenniser des cultures. La bonne gestion de l’eau est l’affaire de tous, mais elle occupe une place accrue dans l’action de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône. Les équipes du Pôle Eau travaillent sur les économies d’eau et sur l’accompagnement
des agriculteurs à optimiser leurs prélèvements dans le pilotage de l’irrigation. Avec le changement climatique et la hausse des coûts de l’énergie, la Chambre a travaillé avec l’Association syndicale constituée d’office (Asco) du canal du Japon et le Centre français du riz sur un projet autour de la ressource en eau canal du Japon et l’automatisation de l’irrigation des rizières.
“Le but de ce projet est d’optimiser l’irrigation par le biais d’outils connectés innovants expérimentés pour l’occasion”, indique Patrick Lévêque, président de la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône.

L’Asco du canal du Japon qui compte 38 adhérents a la capacité d’irriguer à peu près 1 500 ha. Elle pompe directement l’eau du Rhône à l’aide de 6 pompes, dont le débit de pompage approximatif est de 5 m3/s. L’eau est ainsi envoyée dans le canal du Japon avant d’être acheminée par des réseaux secondaires jusqu’aux rizières des agriculteurs. Les martellières sont ensuite manoeuvrées manuellement par les adhérents selon leurs besoins en eau. “Mais l’Asco est confrontée aujourd’hui à l’implosion des coûts de l’énergie. D’où ce projet de réduire ces coûts au moyen de différents capteurs qui vont gérer de façon optimale les niveaux d’eau”, explique Antoine de la Roche Aymon, président de l’Asco.


“Une vraie nouvelle page”

 

Cette expérimentation repose sur la surveillance des hauteurs d’eau sur le canal du Japon sur lequel 3 capteurs radars ont été positionnés.
Lorsque le niveau d’eau est atteint, ces capteurs envoient un signal aux pompes qui ralentissent le débit de l’eau pompée au Rhône.
“La communication entre ces capteurs et les automates s’établit via deux antennes privées bas débit lora. En aval de la station de pompage, un capteur de salinité a aussi été installé. S’il détecte plus d’un gramme par litre de sel dans l’eau du canal, les pompes se coupent au niveau du Rhône pour préserver les terres agricoles irriguées”, explique Lauriane Morel, chargée de mission gestion de l’eau et irrigation à la Chambre d’agriculture.
Arnaud Mikaël s’occupe des pompes et de l’entretien du canal du Japon depuis 8 ans. Avant la mise en oeuvre du projet, il était sur place 7 jours sur 7, de mars à octobre. “Cette expérimentation avec l’utilisation de variateurs nous a montré que l’on peut bien mieux gérer les volumes d’eau demandés par les agriculteurs. Pouvoir le faire à distance est aussi un avantage sur la réactivité, l’efficacité et la pénibilité de notre travail et de celui des agriculteurs”,rapporte le garde canal.
Pour Antoine de la Roche Aymon, avec ce projet, “c’est une vraie nouvelle page qui se tourne pour l’Asco, à la fois sur l’économie d’énergie et l’économie sur la ressource en eau”.

Lire l'article d'Emmanuel DELARUE pour l'Agriculteur provençal



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La Provence du 17/7/2024


CAMARGUE : L’irrigation automatisée pour pérenniser la filière du riz

Un système porté par l’Asco du canal du Japon, en partenariat avec le Centre français du riz et la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, permet d’optimiser la gestion de l’eau grâce à des outils connectés.

Si les associations syndicales autorisées (Asa) ne sont pas présentes sur le territoire tant au niveau de l’irrigation qu’au niveau de l’assainissement, la Camargue disparaîtra à court terme."
Pour pérenniser la filière agricole qui façonne ce territoire, et notamment la culture du riz, Antoine de la Roche Aymon, président de l’Asco (Association syndicale constituée d’office) du canal du Japon, sait que des outils de modernisation doivent être mis en place. Sur le secteur qu’il préside, le canal du Japon, un cours d’eau de 7 kilomètres creusé dans l’ancien lit du Rhône réservé à l’irrigation et l’assainissement, "le système est très archaïque". Les 28 adhérents, des agriculteurs principalement, ainsi que le Parc naturel régional de Camargue qui se fournissent en eau, devaient systématiquement téléphoner au garde du canal à chaque fois que l’un d’entre eux branchait une pompe. "Certains n’appelaient pas, alors on avait des embâcles
sur le canal. Donc qui dit consommation dit mauvaise gestion des niveaux d’eau avec détérioration des berges. En définitive, ça marchait, mais ce
n’était pas optimal."
Mais grâce à une technique utilisée par différents acteurs du territoire, un nouvel avenir est possible. Il s’agit de la mise en place d’outils connectés pour automatiser l’irrigation. Cette installation pleinement déployée depuis près de deux mois sur le canal va permettre une optimisation et une meilleure gestion des volumes irrigués avec des économies d’eau et d’énergie à la clé, tout en oeuvrant sur la réactivité, l’efficacité et la pénibilité du travail pour l’arrosant.

Lire l'article de Laura ROLAND pour la Provence
 

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L’AUTOMATISATION DE L’IRRIGATION EN CAMARGUE