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Céréale : le petit épeautre de Haute-Provence, une culture millénaire en plein essor

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Le 12 mai, une journée technique a été organisée à Rosans pour présenter le cahier des charges et échanger sur l’itinéraire technique de cette culture.

Située aux confins de quatre départements Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Drôme et Vaucluse, la Haute-Provence est une zone de production historique de petit épeautre (Triticum mono-coccum). 

Première céréale domestiquée par l’homme en Mésopotamie il y a envi-ron 10 000 ans, le petit épeautre séduit aujourd’hui de nombreux agriculteurs de la région grâce à ses débouchés variés, sa bonne valorisation économique et ses qualités agronomiques. En effet, cette céréale très rustique est peu sensible aux maladies et son importante couverture du sol limite le développement des adventices. 

Le 12 mai dernier, le Syndicat du Petit Épeautre de Haute-Provence (PEHP), Agribio 05, les Chambres d’agriculture de la Drôme et des Hautes-Alpes ont organisé conjointement une journée technique à Rosans chez Cédric Truphemus, producteur de PEHP. L’occasion de présenter aux participants le Syndicat, l’IGP, le cahier des charges et d’échanger sur l’itinéraire technique. L’IGP Petit épeautre de Haute-Provence, reconnue en 2009 par l’Union européenne, œuvre à la défense et à la promotion de ce produit de qualité. « Cette année, le Syndicat du PEHP compte près de 90 producteurs, dont la majorité est située dans la Drôme et les Hautes-Alpes ainsi que six transformateurs », rapporte Sandie Ricard, animatrice au Syndicat du PEHP. 

Tous doivent respecter un cahier des charges strict qui garantit l’origine, la qualité et un mode de production respectueux de l’environnement de cette céréale. Les semences utilisées sont issues d’une variété population, c’est-à-dire un ensemble d’individus génétiquement différents en constante évolution. Ces semences présentent donc une capacité d’adaptation à leur environnement ; à la différence des variétés lignées pures ou hybrides issues de la sélection variétale.

Un cahier des charges précis

Le cahier des charges de l’IGP impose de cultiver le PEHP en première paille dans la rotation. Les prairies temporaires (luzerne, sainfoin) ou les cultures de légumineuses annuelles (lentille, pois chiche, vesce, etc.) sont les précédents les plus adaptés car ils permettent de faire rentrer de l’azote dans le système grâce à la fixation symbiotique.

(…)

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 414 du 10 juin 2022

 

Le Syndicat du Petit Épeautre de Haute- Provence est toujours à la recherche de  nouveaux producteurs. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à  contacter :

• Sandie Ricard, animatrice au Syndicat  du PEHP, Tél. : 06 68 99 60 21 ou petit.epeautre@remove-this.orange.fr

• Nathan Créquy, conseiller productions végétales à la chambre d’agriculture  des Hautes-Alpes, Tél. : 06 15 37 31 50 ou nathan.crequy@remove-this.hautes-alpes.chambagri.fr