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Céréales à paille : Ne mettre de l’azote que dans des périodes climatiquement favorables

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Le climat erratique des dernières années modifie fortement l’efficacité des apports d’azote sur céréales à paille. Quelques éléments de réflexion pour affiner la stratégie.

Janvier arrive et avec lui, les potentiels premiers apports d’azote sur des céréales à paille entre 2-3 feuilles et tallage selon la date à laquelle elles ont été semées. Classiquement, la fertilisation se fractionne en une dose répartie en deux à quatre apports. La méthode simplifiée du bilan dit « Simpl’Azote » est toujours d’actualité et adaptée aux céréales à paille en région méditerranéenne.

Validée par des essais réalisés par Arvalis dans le sud-est, elle consiste à calculer en début de campagne la dose prévisionnelle totale à apporter, réajustable en cours de campagne en fonction des conditions de croissance de la culture. Elle fonctionne avec seulement trois paramètres à prendre en compte :  

- Ragri : rendement moyen de la parcelle mesuré par l’agriculteur ;

- C : coefficient de production de l’azote : trois pour le blé dur et le blé de force (teneur en protéines visée = 14 %) ; 2,6 pour le blé tendre panifiable (teneur en protéines visée = 12  %)  ; 2,2 pour l’orge (teneur en protéines visée = 10.5 %) ;

- NDH : azote du sol disponible en début de croissance (au stade3 feuilles) mesuré sur les 60 premiers cm du sol. Le plus précis est de pouvoir le mesurer, ou bien d’utiliser les références produites par les chambres d’agricultures ou les coopératives. Cette année les reliquats sont plus élevés que l’an passé (Figure 2), à précédent équivalent, en raison des pluies importantes du printemps (moindres reliquats post-récolte) et d’une pluviométrie automnale plus modérée (moins de « descente » des reliquats en profondeur dans le sol et moins de lessivage). 

La dose à apporter est ensuite calculée de la manière qui suit : Dose totale = C. x RAgri. + 80 u − NDH. Elle pourra être adaptée en cours de campagne avec la réévaluation du potentiel de rendement sur la base de l’expérience de l’agricul-teur ou aidée de modélisations effectuées par Arvalis. 

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Source Arvalis

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 448 du vendredi 12 janvier 2024