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Découverte : Une nouvelle page dans la diversification déjà riche de l’agriculture haut-alpine

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À l’initiative d’Antoine Ripol, l’Huilerie des Alpes a tout récemment débuté sa production d’huiles vierges et de protéines végétales et biologiques, au terme d’une période de maturité pleine de bon sens et de pertinence commerciale.

 Au sud de La Saulce, dans le décor bien connu du verger de haute Durance et sous le regard bienveillant du Pic de Crigne, seigneur naturel des lieux, une nouvelle activité s’est déployée dans le domaine de la transformation des produits agricoles.

Au terme d’une réflexion parvenue à son terme, Antoine Ripol, revêtu de sa blouse blanche dans le laboratoire de pressage de graines issues de parcelles haut-alpines, pointe du doigt le goutte à goutte – de grosses gouttes dorées qui tombent dans la gouttière en inox. « Deux années, au bas mot, ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat ! », révèle-t-il. L’ancien travailleur social du Café des Familles à Gap, spécialisé dans le soutien à la parentalité, songeait à changer de voie. « Je voulais autre chose... », confesse-t-il. Et trouver un créneau pour accomplir un rêve partagé par tant d’individus, créer son entreprise. Sans doute avait-il déjà le pied à l’étrier puisque sa compagne, Coralie Selin, avait créé une savonnerie sous la marque Késia, installée à Châteauvieux, à proximité de Tallard.

C’est dans un local délaissé par la société Acanthis, dans la zone artisanale de Lardier-et-Valença, que sont confectionnées les huiles depuis début février.

Un procédé maîtrisé

Antoine Ripol a pris la précaution de s’adjoindre des compétences et des partenaires financiers. « J’ai trois associés. Benoît Articlaux, patron d’Acanthis ; Nicolas Millon, à la tête de Flore Alpes ; Hervé Bresson, un ancien d’Ovinalp », détaille-t-il. Le premier dirige une entreprise à la notoriété déjà reconnue dans la transformation de plantes fraîches ; le second œuvre dans les compléments alimentaires tel l’argousier.

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Maurice Fortoul

Lire l’article complet paru dans L’Espace Alpin n°452 du vendredi 8 mars 2024