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Dossier : Afficher haut les couleurs de l'excellence !

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Les deux départements alpins n’ont pas à rougir de la qualité de leurs productions, il suffit pour cela de voir le nombre d’entre elles qui sont labellisées

Un gage de qualité et de reconnaissance des savoir-faire

Fromages, huiles, céréales, plantes aromatiques et à parfum, viandes, vins, miels, volailles, pommes, la liste des produits alpins porteurs de signes officiels de qualité sont légion, sans compter les marques qui commencent à faire leur place. Et, cela ne semble être que le début de l’aventure car le potentiel est encore grand pour progresser sur le chemin de l’excellence.

Afin de lutter contre la fraude mais aussi d’offrir une garantie de qualité et de traçabilité aux consommateurs des signes officiels de la qualité et de l’origine (SIQO) ont été créés en France. Ils sont au nombre de quatre : AOC/AOP, IGP, Label rouge, STG. Ceux-ci garantissent l’origine comme les AOP ou les IGP, l’aspect traditionnel d’une recette comme la STG ou la qualité supérieure pour le Label rouge. Chacun dispose de son logo officiel que le consommateur peut facilement identifier sur les produits. « Aujourd’hui, les consommateurs reconnaissent facilement les produits labellisés et les produits qui les arborent gagnent très vite leur confiance. C’est un levier important qui permet de valoriser les productions en dehors de leur terroir d’origine », explique Anaïs Signoret, conseillère structuration de filières et SIQO à la chambre d’agriculture des Hautes-Alpes. 

L’obtention d’un SIQO répond à un certain nombre de principes et prend souvent de nombreuses années. La demande doit provenir d’une «  démarche collective et volontaire émanant de producteurs ou d’un groupement de producteurs », les conditions de productions sont strictes et validées par l’État, enfin, des contrôles réguliers doivent être réalisés par des organismes indépendants agréés par l’État. 

Pour une filière, obtenir un SIQO représente la reconnaissance d’un savoir-faire, sa protection mais également une garantie pour les producteurs de mieux valoriser leur production.

Une identité territoriale

« Nous avons neuf labels dans le département, ils fixent un territoire permettent de mieux l’identifier et de fédérer les agriculteurs, détaille Frédéric Esmiol, président de la chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence. C’est toujours une bonne chose de mettre des gens autour d’une table pour structurer une filière. Il est également plus facile de promouvoir ces produits dans un monde où les consommateurs veulent manger local avec une traçabilité optimale. Mais il faut faire vivre ces labels pour qu’ils soient encore plus connus. La France est pleine d’AOC, il faut donc bien cibler les messages autour de l’identité du territoire. Nous ne sommes pas endormis mais je pense qu’il faut encore accroître notre visibilité. »

(…)

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 422 du 4 novembre 2022


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