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Dossier financement participatif : Citoyens et agriculteurs, une affaire de connexion

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Le système du financement participatif connaît un succès grandissant auprès des citoyens depuis son apparition il y a une dizaine d’années. Et la crise sanitaire a encore augmenté l’attrait de ce système de financement alternatif auprès de potentiels contributeurs, en particulier pour les projets agricoles. Un phénomène qui dit beaucoup sur la volonté des consommateurs de s’engager en faveur d’un certain type d’agriculture agroécologique, responsable et ancrée dans son territoire.

Qu’est-ce qui motive les agriculteurs à démarrer une campagne de financement participatif, et surtout qu’est-ce qui anime ceux qui décident de donner un coup de pouce à un projet en particulier ? Entre autres choses, l’attrait que rencontre le crowdfunding trahit une volonté des producteurs et des consommateurs d’enfin se rencontrer…

Dis-moi qui tu finances…

En cherchant des exploitations ayant fait appel au système du financement participatif - ou crowdfunding - pour les aider dans la réalisation de leurs projets, force a été de constater que c’est la plateforme dédiée au financement de projets agricoles MiiMOSA qui attirait le plus de porteurs de projets parmi nos agriculteurs des Alpes du Sud. Pour ne pas dire que c’était la seule…

Dans nos départements, on ne compte pas moins d’une trentaine de projets, financés ou non, au cours des deux dernières années, très majoritairement des dons avec contrepartie alors qu’un système de prêt rémunéré est également possible. (...)

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 380 du 4 décembre 2020,avec les témoignages suivants :

  • Romain et Emmanuelle Chanoine ont repris il y a quatre ans la pisciculture de Prelles à Saint-Martin-de-Queyrières. Une campagne de crowdfunding leur a permis de financer un fumoir pour leurs truites bio.
    « C’est un bon moyen d’inciter les gens à s’intéresser à ce qu’on fait ».
     
  • Créée il y a deux ans, la Cuma Art’bio s’est équipée de trois outils innovants pour le désherbage, l’éclaircissage et la taille mécaniques des vergers de producteurs bio du secteur Nord Sisteron. « Il y a tout un pan de la population qui veut participer à certaines évolutions ».
     
  • Nicolas Wagner a installé sa champignonnière dans l’enceinte de la caserne Rochambeau à Mont-Dauphin où il fait pousser des pleurotes bio depuis juillet 2019. « Le Champiculteur a doublé sa production grâce au crowdfunding ».
     
  • Installée à Valensole, Nadège Bonanno a relancé son activité d’apicultrice fin 2018. Le financement participatif a « un rôle pédagogique ».
     
  • La Belle Ferme a déménagé dans la ZI Saint-Joseph à Manosque il y a un an. Un investissement indispensable pour permettre à l’association de producteurs de développer son point de vente collectif. Un projet mené à bien « par la force du collectif »