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Dossier : L’avenir de l’agriculture se joue maintenant

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Avec des installations qui compensent les départs, les deux départements alpins sont plutôt bien lotis dans le paysage agricole français

Les départements alpins tirent leur épingle du jeu

Si les chiffres de l’installation sont bons pour les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence la profession sait que ces bons résultats sont fragiles compte tenu de la pyramide des âges.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes que ce soit dans les Hautes-Alpes ou les Alpes-de-Haute-Provence un départ est compensé par une installation. Et, depuis deux ans une accélération est même observée avec de plus en plus de gens intéressés par le métier. Cela se traduit notamment par une augmentation des installations hors-cadre familial.

La proportion de femmes et d’hommes est à peu près équivalente depuis plusieurs années avec une quasi parité dans les deux départements. Ainsi en 2021 dans les Alpes-de-Haute-Provence 270 porteurs de projets étaient dénombrés et en 2022 ce chiffre devrait avoisiner les 280 compte tenu de la conjoncture actuelle.

Dans les Hautes-Alpes, un autre chiffre peut être cité et est tout aussi représentatif : l’an dernier 35 porteurs de projets ont demandé la Dotation jeune agriculteur (DJA) et cette année il y en a déjà 44. Des chiffres proches de ceux de son voisin. Cette DJA qui sera réformée en 2024 avec une année transitoire en 2023 et qui va passer dans les mains de la Région.

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Lire l'article complet paru dans le dossier de L'Espace Alpin n° 424 du 2 décembre 2022


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