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Dossier transhumance : L’ancrage dans la modernité d’une tradition reconnue

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Maison de la Transhumance

22 juillet 2020

Modifié le 22 juillet 2020

Productions animales,  Alpes-de-Haute-Provence

La transhumance, image d’Epinal, symbole par excellence de la Basse-Provence et des Alpes du sud, a été reconnue le 2 juin comme patrimoine culturel immatériel français. Un premier pas en vue de son inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, valorisant une pratique ancestrale qui, loin d’être désuète, se révèle au contraire en phase avec les nouvelles attentes sociétales. Sans pour autant constituer un réel moyen de protection de la transhumance, les professionnels espèrent bien que cette reconnaissance permettra au moins de la mettre en valeur, et bien sûr de la promouvoir auprès du grand public.

Au programme de ce dossier, retrouvez différents articles, reportages, interviews... :
  • Un symbole fort pour le maintien de l’élevage pastoral
    Bien que non contraignante au point de vue juridique, la reconnaissance au patrimoine culturel immatériel français constitue un moyen pour favoriser la reconnaissance de l’élevage pastoral et de ses atouts.
     
  • « Reconnaître notre travail, c’est mieux que rien, mais il y a encore du boulot »
    Bien que la majorité du chemin se fasse bien souvent en camion, la dernière partie de l’itinéraire qui mène au premier quartier de l’estive se fait généralement à pied. Un parcours plus ou moins long qui demande une organisation serrée de la part des éleveurs pour occasionner le moins de gêne possible, notamment aux habitants des hameaux et communes qu’ils traversent.
     
  • « On souhaiterait obtenir la reconnaissance que nos bêtes subissent des attaques »
    Témoignage | Installé en bovins allaitants dans la vallée de la Blanche avec ses deux fils aînés Benjamin et Romain, Jean-Luc Ferrand met un tiers de leurs vaches en alpage. Un système indispensable pour l’exploitation, mais qui ne bénéficie d’aucune reconnaissance de l’impact de la prédation sur leurs animaux.
     
  • « La puissance économique de l’élevage transhumant et pastoral a beaucoup diminué, mais l’impact territorial et patrimonial reste fort »
    Patrick Fabre est directeur de la Maison de la transhumance, qui a contribué avec le Cerpam au travail réalisé en vue de la reconnaissance de la transhumance au Patrimoine culturel immatériel français.
     
  • Le lancement officiel du GR 69 prévu en juin 2021
    Le projet de sentier de randonnée La Routo porté par la Maison de la transhumance a obtenu son homologation par la Fédération française de randonnée le 25 juin dernier.
     
  • 600 rotations effectuées pour la campagne 2020
    Comme chaque année, le Cerpam a assuré la campagne d’héliportage 2020. 430 tonnes de matériels ont ainsi été acheminées vers les alpages bas-alpins et haut-alpins.
     

Téléchargez le dossier complet de l'Espace Alpin du 17 juillet 2020