Vous êtes ici : Accueil > Les Actualités proches de vous > Eau : le stockage de l’eau, un enjeu d’avenir

Eau : le stockage de l’eau, un enjeu d’avenir

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Le 30 novembre l’Association des irrigants des régions méditerranéennes françaises a organisé une journée technique dans les Alpes-de-Haute-Provence en partenariat avec la Chambre d’agriculture.

L'Association des irrigants des régions méditerranéennes françaises (AIRMF) a été créée en 2004 afin de contribuer à la reconnaissance des spécificités de l’utilisation agricole de l’eau dans les régions de climat méditerranéen. Elle regroupe des chambres d’agriculture départementales et régi-nales d’Occitanie et Sud-Paca, des SAR (SCP et BRL), des ASA et leurs fédérations. 

Elle organise régulièrement des journées techniques dont la dernière avait lieu le 30 novembre autour de la question du stockage de l’eau en partenariat avec la chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence et la Société du canal de Provence (SCP). 

Plus de trente participants, venus des Pyrénées Orientales jusqu’aux Hautes-Alpes, se sont réunis à Forcalquier pour échanger sur un sujet plus que jamais d’actualité sur le terrain comme dans les institutions, notamment dans le cadre du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique.

Une solution de substitution adaptée au contexte local

Cette journée a permis d’insister sur le contexte particulier de réalisation des retenues collinaires dans le département. Des études portées au début des années 2010 par le Parc naturel régional du Luberon (PNR) ont montré que les bassins du haut Calavon et du Largue présentaient un déficit chronique entre les ressources disponibles et les prélèvements, essentiellement à l’étiage (de juillet à septembre). « À la suite de ce constat, les chambres d’agricultures (Vaucluse et Alpes-de-Haute-Provence, ndlr) et le PNR du Luberon ont réussi à mobiliser les Départements pour que la SCP étudie les différentes possibilités de substitution des prélèvements agricoles. Les retenues de substitution n’étaient une solution parmi d’autres. Au final, c’est la solution qui présentait le meilleur rapport coût/bénéfice », rappelle Julie Lebeau, chargée de mission à la chambre d’agriculture bas-alpine. C’est ce long travail partagé entre tous les acteurs depuis les constats jusqu’aux pistes de solutions qui a permis de faire accepter cette solu-tion de substitution de petites retenues. Les possibilités d’accompagnement financier offertes par le Programme de développement rural régional, les fonds FEADER 2014-2020 et les contreparties de l‘Agence de l’eau Rhône Méditerra-née Corse et de la région Sud-Paca ont permis de passer assez rapidement de la réflexion à l’action.

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 403 du 17 décembre 2021