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Festival du Pastoralisme : une première triomphale !

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Le 30 mars dernier, l’esplanade qui borde le Ciné Toiles se peuple de manière inhabituelle au fur et à mesure que le complexe cinématographique de Digne-les-Bains se vide. Le public, nombreux, vient de passer une heure à découvrir la vie de trois bergères qui gardent seules leurs troupeaux dans les montagnes bas-alpines grâce au film documentaire « Les Bergères », réalisé par Denis Buttner. Un film qui a fait salle comble. Et le succès que le buffet offert au public est en passe de rencontrer est à l’avenant.

« On n’en attendait pas tant, c’est vraiment une réussite. Il faut croire que ça répondait à un besoin », lâche le directeur du CERPAM Marc Dimanche, ravi. Pour une première, on peut dire effectivement que le festival du Pastoralisme proposé par la Fédération des groupements pastoraux des Alpes de Haute Provence Estivalp et le Cerpam est prometteur. Organisé dans le sillon du festival du Film « Pastoralismes et Grands Espaces » de Grenoble partenaire du festival de Digne les Bains, cet évé¬nement avait pour objectif de réunir le public le plus large possible autour des acteurs régionaux du monde du pastoralisme (éleveurs, bergers, élus, techniciens).

« Le but est de contribuer à ce que la société sache ce qu’est le pastoralisme, qui est une activité malgré tout en déclin. L’idée initiale était d’organiser quelque chose à l’occasion de l’inauguration de La Routo, l’année prochaine », explique Jean Debayle, président d’Estivalp en préparant le barbecue destiné à cuire l’agneau et les saucisses offertes par la Fédération départementale des groupements pastoraux. 

Si la journée du vendredi était dédiée à l’accueil des scolaires, la journée du samedi, destinée au grand public, proposait une série de films projetés dans la grande salle du complexe cinématographique de Digne-les-Bains, bien souvent en présence des réalisateurs. Résultat : « le cinéma a rempli la salle sur la quasi-intégralité des séances, et a même été obligé de refuser du monde ». Une première encourageante quand on sait que « cette première édition était un ballon d’essai. En 2020 on fera quelque chose de plus élaboré », a assuré Jean Debayle.