Vous êtes ici : Accueil > Les Actualités proches de vous > Filière oléicole : Une petite savonnerie avec de grandes ambitions pour le territoire

Filière oléicole : Une petite savonnerie avec de grandes ambitions pour le territoire

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

Attributaire de fonds Leader la savonnerie Kesia basée à Châteauvieux veut développer une production d’huiles locales pour faire des cosmétiques 100 % haut-alpines

L’histoire de Coralie Selin et Antoine Ripol a débuté bien loin des montagnes haut-alpines, sous le niveau de la mer, aux Pays-Bas où elle était chimiste et lui travaillait dans des serres d’orchidées.

Devenus parents, ils décident de revenir dans le département d’origine de Coralie qui a grandi à quelques encablures de Sisteron. Ils restent quelques années le temps de faire un second enfant et de rénover la maison dont la jeune femme a hérité de son grand-père à Châteauvieux dans les Hautes-Alpes.

Dans l’intervalle, Antoine a repris son métier d’origine, travailleur social, et Coralie, lassée de l’industrie chimique, s’occupe de ses enfants. Mais, cela fait des années qu’une idée lui trotte dans la tête, au fur et à mesure qu’elle s’est forgé des convictions écologiques en devenant notamment adepte des produits zéro déchet. « Au fur et à mesure que je mûrissais, mon projet le faisait aussi et je trouvais que la savonnerie réunissait parfaitement ma formation, mes connaissances et mes idées, explique-t-elle. Dès que nous avons commencé à rénover la maison la savonnerie était prévue, je savais exactement où je voulais aller. Je ne savais pas exactement comment j’allais y aller mais j’y allais. » Connaissant grâce à ses compétences de chimiste les principes de la saponification, elle se lance seule dans sa cuisine pour faire ses essais. « Faire des savons c’est un peu faire de la grosse cuisine, s’amuse-t-elle. Mon père est cuisinier, j’ai toujours évolué au milieu des casseroles, des mixers et autres ustensiles. Je n’avais pas besoin de formation pour faire des savons, par contre je me suis formée sur la réglementation cosmétique européenne. »

Un projet abouti et réfléchi

Pour lui permettre de faire aboutir son projet c’est au tour d’Antoine de quitter son emploi et d’assurer le quotidien pour lui permettre de développer son entreprise. La détermination et le projet abouti de Coralie font mouche, elle est immédiatement suivie par la plateforme Initiatives Alpes Provence qui lui octroie un prêt d’honneur en janvier 2020.

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 406 du 4 février 2022