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Frédéric Esmiol annonce officiellement son départ

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La rumeur bruissait depuis quelques temps, elle est maintenant confirmée depuis la fête du fromage à Banon qui s’est tenue dimanche 19 mai. Frédéric Esmiol quitte le fauteuil de président de la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, après 30 ans d’engagement au sein de la chambre consulaire et 16 ans de présidence.

D’abord 1er vice-président d’André Pinatel, il a pris sa suite quand celui-ci est devenu président de la chambre régionale. Depuis toutes ces années, il est donc la voix, écoutée, de l’agriculture bas-alpine. « Je ne me représente pas à la chambre mais je ne compte pas disparaître du paysage pour autant !, lance-t-il. D’abord, j’entends bien être partie prenante pour faire gagner la nouvelle équipe. J’ai toujours été élu sous la bannière FDSEA-JA et j’aimerais que cela continue en ce sens. Et puis il nous reste encore huit mois de travail. » Sans avoir véritablement prémédité son geste il a trouvé symbolique d’annoncer ce départ à Banon, une fête qu’il fréquente depuis toujours et un village où il a beaucoup d’amis. « C’est sorti comme ça. J’ai eu envie de dire que c’était la dernière fois que j’intervenais comme président de la Chambre d’agriculture. Mais je continuerai à venir ! », révèle-t-il.

Partir au bon moment

Concernant son bilan, il s’en montre plutôt satisfait et fier : « nous avons su fédérer des hommes et des femmes qui se sont investis et qui ont assumé leur fonction d’élus. Nous avons été capables de positionner la chambre d’agriculture dans le monde d’aujourd’hui et pour pallier le manque d’action de l’État sur certains sujets. Aujourd’hui, quatre agriculteurs sur cinq poussent la porte de la chambre au cours de leur carrière, nous sommes présents tout au long de leur vie d’agriculteur. Je pense avoir fait le travail, je pars sans regret, c’est pour cela que je ne voulais pas faire le mandat de trop ». Concernant son successeur, il considère que ce n’est pas à lui d’en parler et le laisse libre de l’annoncer quand il le jugera opportun. Pour l’avenir, il conserve, bien entendu, la présidence de la coopérative de blé de Forcalquier qu’il gère en bon père de famille depuis des années et compte s’investir davantage sur son exploitation, d’autant que les projets foisonnent alors que son fils et son neveu s’installent. Mais qui sait, d’autres horizons s’ouvriront peut-être devant lui… En tout cas, il avoue, sans détour, qu’il ne se ferme aucune porte et gardera un oeil sur les opportunités qui pourraient se présenter.