GDS 05 : La vigilance, maître-mot des 1 200 adhérents
Des six départements insérés dans la Fédération régionale des groupements de défense sanitaire (FRGDS), seul celui des Hautes-Alpes regroupe les ruminants et l’apicole, soit 1 200 adhérents. De la sorte, la mutualisation des moyens et des expériences est renforcée. Les apiculteurs, au nombre de 500, en sont une com-posante importante.
Certes, l’abeille est infiniment plus petite qu’une vache, mais, à raison de 30 000 abeilles par ruche, ce cheptel est un enjeu tout aussi essentiel.
Au côté de la présidente Sarah Chauveau, Céline Mathieu, représentant la fédération régionale, et Christian Hubaud, maire et agriculteur lui-même, qui accueillait les participants dans sa commune de Pelleautier lors de l’assemblée générale du 28 mars. Conseiller départemental, il représentait le Département, dont le rôle essentiel dans le soutien à l’élevage par le diagnostic et le contrôle des maladies animales et par l’analyse laitière, n’est plus à démontrer.
Le directeur, Stéphane Dutron, livrait le rapport d’activités de l’année écoulée, rappelant notamment que « la brucellose n’est pas une mince affaire ! L’éradiquer semble impossible, alors, convient-il de moins acheter d’animaux et de moins les déplacer. Donc, faire en sorte que la maladie ne pénètre pas dans le département ».
Pour le GDS, l’entrée de nouveaux animaux représente toujours un risque sanitaire. Pour le limiter au mieux, deux mesures en forme de réflexe : prendre des précautions et appliquer soigneusement la réglementation. Par ailleurs, il est à noter que 171 000 brebis et chèvres ont été traitées lors de la gestion des prophylaxies dans les 1 016 ateliers en 2023.
Une section équine en projet
Concernant le rapport financier, il était approuvé par le commissaire aux comptes et voté à l’unanimité. À l’ordre jour figurait le renouvellement du conseil d’administration.
Pour la section ovine, dans le secteur gapençais, trois adhérents renouvelables étaient candidats à leur succession et demeurent en place. Michel Clary (Pelleautier), Francis Paul (Sigoyer), Roger Cogordan (La Rochette). Un poste à pourvoir dans le Champsaur n’a pas trouvé preneur.
Pour la section bovine, secteur gapençais, Jean-Luc Boudouard (St-Etienne-le-Laus) et Gaël Pas-cal (Gap) voient arriver à leur côté Vincent Bonnenfant (La Bâtie- Neuve) comme stagiaire.
Chez les apiculteurs, trois postes étaient à pourvoir et quatre candidats en lice. L’émulation est signe d’intérêt marqué pour la cause apicole, aussi peut-on dire à propos des apiculteurs qu’ils sont sur la même longueur d’onde que leurs petites protégées quand le poète Henri Michaux dit d’elles que « le matin, quand on est abeille, pas d’histoires, faut aller butiner ! » Jacques Chaume (La Freissinouse), Jean-Louis Galdino (Ribeyret) ont été réélus et rejoints par Marie-Noële Reymond (St-Crépin).
Une nouveauté était proposée à l’assemblée, la création d’une section équine, avec le souhait de défendre le caractère multi-espèces. Trois élus seront donc à intégrer au sein du conseil d’administration formé de 30 éleveurs, selon les statuts du groupement, après validation dudit conseil. Pour ce faire, une modification du règlement intérieur est nécessaire et Stéphane Dutron précisait que « les 30 postes n’étant pas tous pourvus, pas de limogeage à envisager ».
Maurice Fortoul
Composition du bureau
- Présidente : Sarah Chauveau
- Vice-présidents : Jacques Chaume, Myriam Hugues
- Secrétaire : Gabriel Lagier
- Trésorier : Gaël Pascal
- Membres : Jean-Pierre Borel, Christian Court, Jean-Noël Crespo, Jean-Louis Galdino, Gilbert Lagier.
Article paru dans L'Espace Alpin n° 454 du vendredi 5 avril 2024