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GESTION SANITAIRE : La bonne santé des troupeaux est entre leurs mains

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Les Groupements de défense sanitaire régionaux et départementaux ont tenu leurs assemblées générales au cours des dernières semaines. L’occasion pour eux de présenter leurs résultats et leurs objectifs.

Les Groupements de défense sanitaire (GDS) exercent la fonction d’Organisme à vocation sanitaire (OVS) multi-espèces et l’entité régionale souhaitait conforter cette position depuis trois ans, un objectif atteint selon la présidente de la Fédération régionale des GDS Paca (FRGDS), Céline Mathieu. Celle-ci a débuté par cette information, son allocution lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le jeudi 6 avril à Manosque. Elle a également révélé qu’elle se réjouissait que la FRGDS ait réussi à maintenir son équilibre financier, à mieux communiquer afin d’accroître sa visibilité tout en accroissant la mutualisation avec les GDS ainsi que les partenariats avec les autres structures.

La présidente a loué « la bonne entente et la bonne complémentarité » entre la FRGDS et les GDS. « Les dossiers sont menés de manière coordonnée et un consensus régional est à chaque fois trouvé. Cela nous permet de mettre notre région et nos spécificités en avant lors des réunions nationales », expliquait-elle.
Elle est revenue sur les dossiers prégnants de l’année écoulée avec en tête la peste porcine « qui a été détectée en Italie à moins de 100 km de nos frontières et qui a mobilisé les équipes une grande partie de l’année, déclarait-elle. Cette crise a mis en avant les capacités que l’on avait à s’organiser et à réagir rapidement lorsque l’urgence était là. »

Concernant les bovins, elle a souligné que la nouvelle réglementation de la Rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR) avait posé des problèmes en 2022 avec cependant une amélioration depuis le début de l’année. Elle a plaidé pour un texte réglementant les mouvements pour la Diarrhée virale bovine (BVD) afin de leur faciliter la tâche pour convaincre « les derniers résistants au niveau des transhumances ». Céline Mathieu a, enfin, appelé à la vigilance sur les décisions qui seront prises au niveau national sur la gestion de la besnoitiose.

La gale ovine préoccupe

La présidente s’est ensuite intéressée aux ovins avec plusieurs alertes à la coenurose ce qui nécessité de mettre en place une campagne d’informations et de sensibilisation qui devrait se poursuivre. Cependant, elle a confié que la plus grosse préoccupation se portait au niveau de la gale et qu’un Plan d’audit et de suivi sanitaire en élevage (PASSE) spécifique devrait être opérationnel en 2023. Celui-ci viendra en complément d’une étude réalisée à l’échelle nationale. Les GDS alpins ont prévu d’investir ensemble concernant cette problématique.

Outre ces espèces, la FRGDS s’intéresse aussi aux abeilles en ayant intégré le Plan apicole européen ce qui lui a permis d’être encore plus performant avec les apiculteurs. Elle dispose également d’un outil de gestion de la transhumance qui ne cesse de se développer et qui devrait permettre en 2023 aux éleveurs de saisir leurs informations. Cet outil permet de gérer et de maintenir le bon état sanitaire du troupeau à l’échelle régionale.

Pour conclure, Céline Mathieu exprimait ses craintes pour l’avenir dans un contexte inflationniste qui avait tendance à fragiliser les structures et à mettre en danger la pérennisation de certaines de leurs actions.

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Alexandra Gelber, L'Espace Alpin