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Hautes-Alpes : « Un élu doit mettre du liant et du bon sens »

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Christian Hubaud est engagé pour son territoire et sa profession depuis des décennies. Infatigable, il multiplie les casquettes et défend ses convictions avec force

Agriculteur depuis plusieurs générations, Christian Hubaud a fait évoluer son exploitation pour qu’elle lui permette de se consacrer pleinement à ses différents mandats politiques. Et, la liste est longue ! 

Les engagements de Christian Hubaud sont, en effet, légion : maire de Pelleautier ; conseiller départemental délégué à l’agriculture, aux forêts, au pastoralisme, à l’aspersion et aux circuits courts ; vice–président de l’agglomération Gap-Tallard-Durance, du Service d’incendie et de secours (Sdis) et du Syndicat mixte d’aménagement de la vallée de la Durance (SMAVD). Il a hérité cet amour de la politique d’une longue tradition familiale.

L’Espace Alpin : D’où vous vient cette envie de vous engager en politique ?

Christian Hubaud : J’ai toujours baigné dedans. Mon grand-père a été maire de Pelleautier pendant 40 ans, mon cousin a fait deux man-dats, j’ai été adjoint et quand j’ai eu 27-28 ans et que mon cousin a arrêté, je me suis lancé. Ce genre d’héritage, soit cela vous dégoute, soit ça vous intéresse. J’ai toujours aimé cette relation avec les gens, et, pour le faire il faut justement aimer les gens. Gérer une petite commune, c’est comme gérer une petite entreprise. Quand je prends une décision, je me demande toujours ce que nos enfants vont en penser plus tard. J’ai beaucoup de chance depuis le début j’ai des adjoints qui sont volontaires, actifs et présents. Cela vaut de l’or et c’est ce qui m’a permis de passer à l’étape au-dessus et de m’engager pour le département. 

C’était une suite logique, c’était naturel pour moi d’y aller mais expressément pour représenter les agriculteurs. On se comprend, j’ai quasiment tout vécu comme eux, nous sommes du même monde. J’ai, par exemple, connu la pluriactivité comme beaucoup (il a travaillé en station au service des pistes et au damage dans les années 1980, Ndlr). L’agriculture est encore forte dans les Hautes-Alpes, mais elle est fragile, donc il faut des gens pour la défendre. Les agriculteurs doivent s’enga-ger pour la profession et s’investir dans leur territoire. C’est valable pour toutes les professions mais, encore plus, pour la nôtre. 

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 407 du 18 février 2022