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L’homme et l’abeille ont un partenariat à renforcer

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Les apiculteurs haut-alpins étaient en nombre pour suivre leur assemblée générale statutaire tenue à Embrun le 16 mars dernier. Un ordre du jour copieux attendait les membres du syndicat.

La Société L’Apiculture Alpine déroulé par le président Jean-Louis Galdino et le secrétaire Jacques Chaume. Fondé en 1930, le syndicat vole vers son centenaire qui surviendra dans une poignée d’années. Évidemment, sans leurs escadrilles d’abeilles, auxiliaires indispensables, une pareille longévité ne serait pas possible.

Pour l’avenir, il s’agit de protéger ce cheptel, malmené par le varroa, parasite provoquant l’eff ondrement des colonies d’abeilles, en proie également au frelon asiatique.

La Société épaule ses 433 adhérents, dont 30 % sont des femmes, installés dans 139 des 162 communes du département, mais aussi de départements voisins. Ce nombre donne à la SAA le premier rang en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Elle offre des services multiples et l’AG a été l’occasion, en particulier, d’un échange sur l’étiquetage des pots de miel mis en vente. « Il est rare de voir un étiquetage conforme. Il faut faire un effort » a assuré le secrétaire. Le lieu de récolte et celui de la mise en pot doivent figurer. L’appellation « miel de haute montagne » n’est pas correcte et doit être remplacée par « miel de fleurs de haute montagne ». Les apiculteurs sont invités à éviter des irrégularités qui « peuvent être à l’origine de sérieux problèmes ». Le message est clair : « pour être considéré miel de montagne, il faut que les ruches soient sur un territoire de montagne ! Et figurer sur le registre d’élevage ».

Sept médailles d’or et une d’argent au dernier SIA

Lors des manifestations des agriculteurs en janvier 2024, des contrôles sur la provenance de produits vendus en grande et moyenne surface ont révélé des situations condamnables aux yeux des agriculteurs. Pour des produits de différente nature, dont le miel, des mentions vagues du type « origine C.E.E. » étaient dénoncées. À propos du miel alpin, son origine clairement lisible est donc un atout de vente. Et la qualité a été reconnue au récent Salon international de l’agriculture avec l’obtention de sept médailles d’or et une d’argent.

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Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 454 du vendredi 5 avril 2024