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Plateau de Valensole : L’irrigation dans l’urgence d’un tour de table et d’un calendrier d’exécution

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Le conseil régional a choisi de formuler des voeux 2020 territorialisés et thématiques, qui pour les Alpes-de-Haute-Provence sont passés par l’Ubaye, Valensole, Manosque et Digne.

Le 23 janvier, l’amenée d’eau sur le plateau de Valensole a dans ce cadre fait l’objet d’une rencontre avec des agriculteurs accueillis sur l’exploitation de Marcel Gossa par Éliane Barreille, vice-présidente de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur déléguée à la ruralité et au pastoralisme, Philippe Vitel, vice-président de la région délégué à l’identité régionale, Président de l’assemblée pour une gouvernance opérationnelle de la ressource en eau et des aquifères (AGORA) et président de la Société du canal de Provence, Frédéric Esmiol, président de la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence, Gérard Aurric, maire de Valensole, vice-président de la DLVA (Durance Luberon Verdon agglomération).

Sur le plateau de Valensole, les premières parcelles étaient équipées à l’irrigation en 1990 par la Société du canal de Provence (SCP) sur la partie sud du plateau, pour couvrir 3 200 ha de terres sur Quinson, Montagnac, Roumoules, Riez… L’objectif est aujourd’hui d’aménager à l’irrigation 5 600 hectares supplémentaires, inscrits dans un programme pluriannuel d’investissement conduit par la SCP. Le coût total des travaux est estimé à plus de 60 millions (HT) d’euros et concernera Valensole, Puimoisson, Brunet et Saint-Jurs.
Face aux craintes des agriculteurs notamment quant aux délais de réalisation, à une première étape de concertation qui se fait attendre et au niveau de contribution des agri-culteurs, les représentants de la région et de l’aménageur sont venus assurer que cette mise à l‘irrigation est en passe de se concrétiser et ira à son terme, avec la volonté d’activer dans les plus brefs délais les conditions d’un tour de table des acteurs. Dans les 20 ans à venir, 20 % de besoins supplémentaires pour une ressource qui va se réduire dans la même proportion, Philippe Vitel a ainsi situé le défi de l’eau, tout en soulignant les capacités et la solidité de l’outil que constitue la CSP pour y faire face. « Le réchauffement climatique va plus vite que prévu. Nous devons accélérer nos capacités d’atténuation, soutenir les filières à haute valeur ajoutée, favoriser une irrigation raisonnée, économe en eau, de plus en plus numérisée, contrôlée à distance, d’où l’importance que tous les secteurs de la région soient couverts par le haut débit. »

Dans la suite de l'article :

  • « L’important c’est que nous soyons tous parties prenantes »
  • « Les agriculteurs doivent être sécurisés »
  • Un démarrage des travaux de renforcement prévu pour la fin de l’année
  • Projet de financement
     

Téléchargez l'article complet de l'Espace Alpin n°362