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Portrait : Bruno Fell, l’homme qui aimait les arbres !

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Bruno Fell a suivi les traces de son grand-père maternel et a repris ses vergers laragnais par passion alors que rien ne l’y prédisposait. Aujourd’hui, son fils Julian prend le même chemin…

Bruno Fell, fils d’un banquier et d’une commerçante n’avait rien qui le prédisposait à devenir agriculteur si ce n’est un amour inconditionnel pour les vergers de son grand-père qui exploitait 3 ha de pommiers, en plus de son métier de transporteur routier.

“ Quand j’étais petit j’étais toujours dans les arbres ou sur les tracteurs ” confesse-t-il, “ j’adorais être dehors, dans la nature et voir pousser les arbres. Dès que j’avais une minute j’allais dans les vergers. J’aimais tailler les arbres, les voir grandir, fleurir puis donner des fruits et c’est toujours ce qui m’anime aujourd’hui ! ”.

Après une scolarité en section générale à Laragne jusqu’en 3e il part au lycée agricole d’Aix-Valabre pour suivre un Brevet de technicien agricole option protection des cultures. “ On nous a appris à identifier toutes les plantes et tous les insectes pour connaître aussi bien les nuisibles que les auxiliaire ” raconte-t-il. “ C’était un peu précurseur à l’époque car ce n’était pas ce qui se faisait dans les exploitations ”.

En 1988 après ses études il rentre dans les Hautes-Alpes et s’installe en rachetant les vergers de son grand-père. Il va faire prospérer son exploitation et possède aujourd’hui plus de 20 ha de terres. 

Depuis janvier dernier il a été rejoint par son fils Julian qui après trois ans tout seul a fusionné son exploitation avec celle de son père pour donner naissance à l’EARL « Les pommes de la vallée du Buëch ».

“ Le jour où il a su parler il m’a dit : Papa je veux faire comme toi ! ” se souvient-il. “ J’ai essayé de l’en dissuader car je sais à quel point c’est difficile, mais non, il était décidé donc il a entrepris le même parcours que moi et je l’ai accompagné. J’aurais tout de même aimé qu’il fasse un BTS histoire d’avoir une porte de sortie si jamais ça ne marchait pas. Là encore, il a décidé de s’installer immédiatement. Je l’ai laissé faire ses armes seul pendant quelques années avant de lui proposer de me rejoindre. Je voulais qu’il se confronte à la réalité, voir s’il était vraiment motivé et si ça lui plaisait vraiment. Il n’a pas été épargné en plus car il s’est installé l’année de la gelée noire de 2017 donc il n’a quasiment pas eu de récolte ”.

Lire la suite de l'article paru dans L'Espace Alpin n° 387 du 19 mars 2021