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Portrait : Quand l’orge du Champsaur se fait malt, se fait brasser, et finit en bouteille pour une bière « gaillarde »

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À Chauffayer, l’automne douillet et coloré s’est installé. Nicolas Tempier pose un pied dans la bergerie, l’autre dans la brasserie où il concocte avec son cousin Guillaume des bières artisanales. Diversification et plaisir !

Au cœur des prairies verdoyantes que les averses d’août et septembre ont revivifiées, la bergerie de Nicolas Tempier a vu le retour de ses pensionnaires descendues de l’alpage.

Des 450 brebis mères, plus de 300 ont pâturé l’herbe du Valgaudemar voisin. Les autres sont demeurées sur le domaine. Un nouvel épisode du cycle annuel débute donc pour l’éleveur et ses bêtes. Durant l’été, il a préparé soigneusement les tâches de l’automne et de l’hiver. Des habitudes ont été prises depuis son installation, facilitant l’approche du travail. « Je me suis installé en 2008 sous la forme d’un Gaec avec mon père. Lui-même avait succédé à mon grand-père qui avait des bovins et des ovins, raconte-t-il. Il a décidé de s’orienter uniquement vers les ovins et je lui ai emboîté le pas. La race préalpes du sud, qui a son origine à Savournon, en race pure, convient tout à fait à notre façon de travailler, et elle est bien adaptée à la montagne. »

Nos Préalpes  sont plus lainées qu’en bas

La Préalpes se distingue en terri-toire montagnard de ses cousines méridionales, elle est plus lainée. C’est l’effet de l’altitude ! Élever des animaux se conjugue avec l’étape qui suit naturellement, c’est-à-dire leur commercialisation.

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Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 421 du 21 octobre 2022