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Portrait : Une sacrée histoire de famille

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Martin Guinchard est la quatrième génération de laitiers. De la Suisse aux Hautes-Alpes, de l’arrière-grand-père à l’arrière-petit-fils, le savoir-faire et la passion ont été transmis.

Dire que la passion du lait et de sa transformation coule dans les veines des hommes de la famille Guinchard ne serait pas exagérée. L’histoire débute dans un canton suisse en 1919 avec Willy qui a monté une petite laiterie afin de vendre ses tomes dans les villages environnants, elle s’est poursuivie avec François, le grand-père de Martin qui a été le premier à rejoindre la France, et plus précisément Mar-seille, où il crée l’entreprise La Fermière à l’arrière d’un bar en 1951.

Dans les années 1970, son fils Christian poursuit l’aventure et la développe en créant le fameux yaourt infusé à la vanille dans son pot de grès qui a fait la renommée de la marque. Cependant, en 2002, il se sépare de l’entreprise et de son frère avec qui il était associé.

Ayant l’esprit entrepreneurial et créatif, Christian n’en reste pas là et dès 2007 commence à travailler sur un nouveau projet qui aboutira en 2009 à la création de Sacré Willy, baptisé de la sorte en clin d’œil au grand-père et en souvenir des produits qui ont bercé son enfance. Il s’installe près d’Aix-en-Provence, à Auriol.

À l’époque, le petit Martin traine toujours un peu dans les pattes de son paternel mais n’a pas encore de velléité à poursuivre l’aventure familiale, ni aucun de ses trois frères. « Je savais que je ferais quelque chose autour du goût et de la food (nourriture, Ndlr), raconte-t-il.

Dès le collège, je savais que je voulais en faire mon métier mais je n’étais pas du tout dans une logique de reprise. Dès mon plus jeune âge, j’étais émerveillé d’as-sister à la formulation des recettes car mon père était un très grand metteur au point. »

Cette culture familiale du goût le pousse à s’orienter vers un master de chimie aromatique qu’il effectue en alternance chez Nespresso en Suisse. « Je voulais une multinationale étrangère car j’avais toujours connu le monde des PME et je souhaitais voir autre chose et me faire ma propre idée de cet univers », explique-t-il.

Lire l'article complet paru dans L'Espace Alpin n° 453 du vendredi 21 mars 2024